Chouaïb Oultache demain devant le juge



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Après sept ans d’attente, l’affaire de l’assassinat de Ali Tounsi, ancien patron de la Sûreté nationale, sera examinée demain par le tribunal criminel près la cour d’Alger. Chouaïb Oultache, l’auteur présumé de l’assassinat de Ali Tounsi, ancien Directeur général de la Sûreté nationale,  comparaîtra, demain, devant le tribunal criminel près la cour d’Alger, tandis qu’aujourd’hui la famille du défunt commémore le 7e anniversaire de ce crime commis dans son bureau. La partie civile ne croit pas à l’acte isolé, alors que la défense de l’accusé évoque «une manipulation» du dossier, mais tous les deux espèrent que le procès «ne sorte pas» du périmètre du droit… Après sept ans d’attente, l’affaire de l’assassinat de Ali Tounsi, ancien patron de la Sûreté nationale, sera examinée demain par le tribunal criminel près la cour d’Alger, que présidera le controversé Omar Belkherchi. Dans le box, un seul accusé, Chouaïb Oultache, ancien colonel de l’armée de l’air, auquel Ali Tounsi avait confié les services de l’unité aérienne. Il doit répondre de trois chefs d’accusation, à savoir «homicide volontaire avec préméditation», «tentative d’homicide volontaire avec préméditation», «port d’arme et de munitions type 4 sans autorisation légale», qui peuvent lui valoir la réclusion à vie, voire la peine de mort. Les faits que résume l’arrêt de renvoi devant le tribunal criminel d’Alger remontent à cette matinée du 25 février 2010, où Ali Tounsi, plus connu sous le nom de colonel Ghaouti, était assassiné dans son propre bureau au siège de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), à Bab El Oued, à Alger, au moment où l’ensemble de ses directeurs centraux l’attentaient dans une salle à quelques mètres seulement, au bout du couloir pour une réunion-bilan consacrée à la modernisation des services de police. Quelques minutes avant, Chouaïb Oultache arrive auprès du secrétaire particulier de Ali Tounsi, pour que ce dernier le reçoive avant ses collègues. Il entre dans le bureau du directeur général. La rencontre est très froide. Il lui demande de reporter la réunion pour qu’il puisse terminer son travail. Tounsi refuse. «C’est aujourd’hui que les comptes doivent être rendus…», lui dit-il. Une altercation verbale s’ensuit. Tounsi s’emporte. «Ton service est resté à la traîne, tu m’as mené en bateau. Vous êtes tous des traîtres», lui lance-t-il. Le ton monte et, brusquement, Oultache se met debout et exhibe son arme, un Smith & Wesson qu’il n’a jamais porté sur lui, selon les témoins, notamment ses proches. Il tire une première balle. Surpris, Ali Tounsi se lève et Oultache tire une seconde fois, avant que Tounsi ne s’effondre de tout son poids par terre. Réalisant son geste, Oultache s’assied sur le fauteuil et retourne son arme contre lui. Cette dernière se bloque. Il tente de la débloquer, en vain. Il sort du bureau et se dirige vers le secrétaire particulier du défunt. Personne n’a entendu les coups de feu du fait des doubles portes capitonnées. L’irréparable… Oultache informe le secrétaire que Tounsi réclame trois cadres, le chef de sûreté de la wilaya d’Alger, Abdelmoumen Abderrabi, le directeur de l’administration, Youcef Daïmi, et le directeur des moyens techniques, Boumedienne Ouazaa. Ils ne se doutent de rien jusqu’à ce qu’ils arrivent sur le seuil du bureau du Dgsn, au moment où Oultache, arme à la main, assène un coup de crosse au chef de sûreté de wilaya. Les trois cadres tentent de l’immobiliser en attendant l’arrivée des gardes. Durant de longues minutes, les tirs vont dans tous les sens. Touché à l’abdomen et à la jambe, Oultache se retire dans le bureau en fermant la porte. Lorsque les policiers donnent l’assaut et peuvent pénétrer dans le bureau, ils le trouvent assis sur une chaise pratiquement vidé de son sang. L’un des plus proches cadres de Ali Tounsi, qu’il a lui-même décoré du grade de divisionnaire et récupéré après sa retraite pour lui confier la direction de l’unité aérienne et désigné comme président de la commission des marchés, venait de commettre l’irréparable. Transféré dans un état comateux à l’hôpital de Bab El oued, à Alger, il suscitera une vive polémique durant des mois sur le mobile et les circonstances de cet acte criminel. Certains y voient «le résultat d’une lutte d’intérêts» entre les deux personnages, d’autres — et ils sont plus nombreux —, parmi lesquels la famille du défunt, croient dur comme fer «à des commanditaires» restés dans l’ombre. Mais personne n’a cru aux propos tenus par le ministre de l’Intérieur d’alors, Yazid Zerhouni en l’occurrence, dont les relations assez conflictuelles avec Ali Tounsi n’étaient un secret pour personne. Le ministre avait expliqué l’acte de Chouaïb Oultache par «une crise démentielle», et ce, avant même que l’expertise psychiatrique ne soit effectuée, puisque Oultache était dans un coma profond au service de réanimation. Les propos du ministre de l’Intérieur ont surpris plus d’un et suscité de lourdes interrogations, notamment de la partie civile, à savoir la famille du défunt. Dans l’arrêt de renvoi devant le tribunal criminel et devant le juge, Chouaïb Oultache a indiqué que Ali Tounsi l’a appelé pour lui faire le procès de sa gestion et avoue «avoir été en colère» lorsque le défunt l’a «traité de traître», et reconnaît avoir «tiré» sur lui «en légitime défense pour des considérations professionnelles et non pas personnelles». Après avoir entendu 40 témoins, en majorité des policiers, ainsi que des experts et procédé à la reconstitution des faits dans le bureau du Dgsn en présence de tous les cadres qui étaient présents lors de l’assassinat, le juge d’instruction a retenu «l’acte isolé», suscitant aussi bien la réaction de la partie civile qui récuse cette conclusion que celle de la défense de Chouaïb Oultache, qui affirme que ce dernier a blessé la victime et que d’autres «l’ont achevé». Sept ans après, l’affaire sera jugée demain. Les avocats de l’accusé, tout comme ceux de la partie civile, espèrent que le tribunal criminel d’Alger «ne s’éloignera pas du périmètre du droit». 


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