Complot contre la Palestine occupée

les fourberies de Mohammed VI



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Par Tarek B. – Le bidonnage médiatique de la couverture de la visite au Maroc du conseiller spécial de Donald Trump, Jared Kushner, n’aura pas fait long feu. Après avoir éborgné l’objet de ce déplacement par des déclarations fumeuses sur une soi-disant halte strictement bilatérale visant le «renforcement du partenariat stratégique entre le Maroc et les Etats-Unis», voici que se confirme l’objectif réel de cette visite, à l’approche de la conférence qu’accueillera Manama les 25 et 26 juin, pour présenter le volet économique du plan de paix israélo-palestinien, concocté par le gendre du Président américain.

Alors que la question de la participation marocaine à cette conférence boudée par les Palestiniens suscite des remous ascendants à l’intérieur du pays, le Makhzen, piégé dans ses contradictions diplomatiques, se condamne à l’apraxie par une série de tartuferies communicationnelles. Ainsi, au moment où le chef du gouvernement, Saâdeddine El-Othmani, déclare, le 12 juin 2019 à Rabat, «ne pas être au courant» si le Maroc prendra part à la conférence de Bahreïn, la Maison-Blanche confirme, le jour-même, que ce pays participera bel et bien à ce conclave aux apparences d’un sacerdotale des amis d’Israël. Ceci au même titre que la Jordanie et l’Egypte, deux autres pays avec lesquels Rabat a en partage une aptitude congénitale à monnayer leurs compromissions au nom d’intérêts étriqués.

Ce dévoilement par Washington n’est pas en soi une nouveauté dans le cas du Maroc vis-à-vis du dossier palestinien, pas plus que ne l’est la logique américaine privilégiant des montures dociles pour avaliser un «accord ultime» souffrant, alors même qu’il est sous embargo, du triple handicap du rejet palestinien de toute initiative de Washington depuis sa reconnaissance d’El-Qods comme capitale de l’Etat hébreu en décembre 2017, des doutes croissants que suscite ce plan au niveau interne américain, ainsi que du contexte de blocage politique en Israël, pour ne citer que ces raisons. Une série de motifs qui ne semblent pas dissuader le Maroc d’agir en sous-traitant d’une initiative bancale, dans l’espoir aussi clair qu’éphémère de vendanger des gains diplomatiques à son occupation du Sahara Occidental, qui de toute évidence ne saurait échapper à la vigilance de Washington.

L’histoire récente et ancienne du Maroc fournit assez d’exemples saisissants de cette propension malsaine à exploiter des questions internationales sérieuses à de vils desseins. Dans le cas palestinien, la haute trahison de septembre 1965, lorsque les dirigeants arabes ont été placés sur écoute des services israéliens grâce à la connivence marocaine lors du Sommet arabe de Casablanca, dénotait déjà du mépris marocain pour la cause palestinienne. La rencontre à Ifrane en janvier 1986, entre le Premier ministre israélien Shimon Peres et le roi Hassan II, disqualifiait déjà au rang de secret de Polichinelle le rapprochement entre ces deux puissances occupantes. Un rapprochement qui sera d’ailleurs poursuivi par l’actuel monarque, un «commandeur des croyants» qui s’est distingué par le nombre impressionnant de «wissams» (médailles) décernés à des personnalités israéliennes et israélites, ainsi que par sa gestion calamiteuse de l’agence Bayt Mal Al-Qods dont la quasi entièreté du budget est engloutie dans des dépenses administratives purement marocaines, au point de susciter l’ire d’un ambassadeur palestinien à Rabat à qui il a été signifié, en mai 2013, de quitter le royaume de Mohammed VI.

Il y a donc de fortes chances que la gymnastique mensongère à laquelle se livre le Maroc au sujet de sa participation à la conférence de Manama tombe à nu, comme ce fut le cas lors de la conférence de Varsovie sur le Moyen-Orient, en février 2019, où Rabat était représenté, discrètement et sans faire de vagues, par son ministre délégué chargé de la Coopération africaine, au moment où les autorités palestiniennes appelaient au boycott. Mais il est bien difficile de répondre à ce genre d’appels lorsque lâcheté et félonie sont inscrites dans l’ADN du Makhzen.

T. B.


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