L e MCO, à l’opposé des saisons écoulées, veut démarrer cette fois-ci en trombe et, pourquoi pas, se mêler à la course au titre. Faire ainsi fi de toutes les déclarations sceptiques, qui voient déjà ce dernier jouer, comme d’habitude, le maintien qui, il faut le dire, est devenu le label des Hamraoua.
Le match inaugural face à l’USM Bel Abbès sera pour Chérif El Ouazzani un test grandeur nature contre une équipe qu’il connaît bien pour l’avoir drivée avec au bout une coupe d’Algérie.
Le driver oranais veut aussi profiter des moult problèmes, qui gravitent autour du club voisin, empêtré aussi dans la problématique des finances. Une chose est sûre : cette empoignade risque de se jouer sur un coup de dés, même si les Hamraoua partent favoris avec, faut-il le rappeler, l’arrivée de pas moins de 13 nouveaux joueurs, qui ont montré de réelles capacités lors des matchs de préparation, confortant de ce fait le staff technique.
Toutefois, le driver hamraoui sera contraint de diriger son équipe à partir des tribunes, faute d’avoir reçu sa licence d’entraîneur et de par aussi à son autre costume de DG. C’est Bachir Mechri, l’adjoint de Chérif El Ouazzani, qui aura l’honneur de diriger l’équipe. Cette rencontre a déjà des relents de revanche, quand on sait que ces dernières saisons l’USMBA s’est «permis» de sortir indemne du guêpier de Zabana, en chipant, à chaque fois, le point de parité.
Espérons que les ultras du MCO seront en grand nombre pour ce derby afin de pousser leur club vers la victoire et faire front à ceux qui sont en train de semer le doute afin que Chérif El Ouazzani ne réussisse pas dans sa nouvelle mission, à savoir sortir le MCO d’une impasse qui n’a que trop duré.
Une situation qui peut facilement faire éjecter l’ancien capitaine des Verts, comme ce fut le cas pour Badou Zaki qui, lui aussi, ne fut pas épargné et avait préféré démissionner après seulement quatre rounds de compétition.