La bureaucratie, chez certains, a pris les allures d’une seconde nature. Sinon, comment expliquer qu’une trentaine de personnes, par exemple, ayant acquis des lots de terrain à bâtir depuis plus de dix ans, à Makouda, au nord de Tizi-Ouzou, ne sont pas parvenues à se faire établir un livret foncier depuis tout ce temps. Et ce n’est pas la faute d’avoir essayé ! Fatigués, ils viennent de rédiger un courrier à l’attention du ministre des Finances dans lequel ils expliquent qu’après avoir déposé des dossiers de régularisation auprès du cadastre de Tigzirt, ils sont à chaque fois renvoyés avec pour toute réponse le fameux «mazal», pour ensuite les diriger au cadastre du chef-lieu de wilaya qui, lui, leur explique qu’ils dépendent de l’antenne de Tigzirt. Et ça dure, pour certains de ces acquéreurs, depuis 2009…