Ça gaze pour le pétrole !



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Il y a parfois dans la vie des individus et des nations des signes qui sont en soi de bonnes nouvelles. 
Prenons à ce sujet les informations du front du Covid-19 où la tendance baissière semble se confirmer de jour en jour. En effet, on est, depuis quelque temps, sous la barre psychologique des 100 cas, enregistrant même moins de 70 le 23 octobre dernier, avec un très faible niveau de létalité. Ce qui porte le total des cas à environ 206 000 et moins de 6 000 décès dans le pays depuis le début de la pandémie. 
Faudrait-il s’en réjouir ? Bien évidemment ! Comme il faudrait se féliciter du fait que les dernières pluies diluviennes à Alger n’aient pas causé des dégâts majeurs comme on pouvait le redouter au vu du déluge qui s’est abattu sur la capitale et en certains points de sa périphérie. À titre comparatif, en 2001, lors des catastrophiques inondations de Bab-el-Oued, on a enregistré 214 mm de précipitations en 24 heures et déploré, hélas ! un millier de morts. Le 23 octobre dernier, à Aïn Bénian et Alger, 216 mm et trois morts en 24 heures! Tout ne va donc pas pour le mieux, mais tout ne va pas forcément de mal en pis ! 
Si les nouvelles ne sont pas mauvaises, bien au contraire, sur ces deux fronts de la vie des Algériens, les informations en provenance du front pétrolier sont tout simplement bonnes, et c’est même le sujet du jour ! Excellentes même du fait que les prix sont orientés à la constante hausse. Et surtout que la tendance est du genre durable en raison de la conjugaison favorable de divers facteurs, dont certains liés justement à l’évolution de la pandémie de Covid-19 ! Le plus souvent, les nouvelles, bonnes ou mauvaises, viennent rarement seules !  
 Les cours du pétrole ont donc conclu nettement dans le vert durant le week-end universel, signant leur neuvième semaine de hausse d'affilée, dans un environnement de demande soutenue et d'offre contrainte favorable aux prix. Le prix du baril de Brent pour livraison en décembre a clôturé à presque 86 USD ! Alors que le baril de WTI a suivi la même voie pour s’apprécier au même moment à près de 84 dollars. 
Les analystes attribuent ces augmentations aux récentes annonces de levée des restrictions de voyages, à la lente reprise de la production aux États-Unis et aux attentes d'une plus forte demande d’énergie à l'orée de l'hiver et de la saison des fêtes de fin d’année. Poussés par la flambée des prix de l'énergie et la réouverture progressive des vannes de l'Opep+, les cours de brut ont atteint des niveaux inédits depuis sept ans. Et alors que le marché semble structurellement déficitaire, cette hausse pourrait bien perdurer, voire s'amplifier, selon les analystes. Heureuse perspective ! Dix-huit mois après avoir plongé à leur plus bas historique (à moins de 20 USD pour le Brent), anéantis par une demande en constante chute libre en réaction à la pandémie mondiale, les cours du brut repartent ainsi de plus belle. 
Reste à se poser la bonne question. Se dirige-t-on vers un prix à plus de 100 dollars, comme le pronostiquait déjà en juin dernier un spécialiste des matières premières chez Ofi Asset Management, leader en France de la gestion d’actifs ? Cette hypothèse forte continue effectivement de tenir la corde selon cet expert. Or, aujourd'hui, l'Opep et l'AIE affirment que la consommation mondiale de pétrole dépassera, en 2022, son record de 2019. Ce qui dément les prédictions pessimistes du patron de BP Bernard Looney qui avait avancé, il y a tout juste un an, que la demande mondiale d'or noir avait pu atteindre, début 2020, un plafond qui n'aurait plus été égalé.
Le spécialiste cite à l’appui le phénomène naturel de la déplétion qui affecte le rendement des puits de pétrole. La clé, dit-il, c’est d’investir massivement pour mettre en production de nouveaux gisements. Par conséquent, de maintenir constante la production mondiale, ce qui nécessite 630 milliards d’investissements/an. Sauf que, depuis 2016, on est environ à 450 milliards de « capex » annuels, chiffre tombé entre 300 et 350 milliards en 2020. Il arrive ce qui devait donc arriver, à savoir que la production est désormais limitée par rapport à la consommation. Aux dires des experts, il existe seulement deux moyens de régler le problème à moyen terme : diminuer la demande ou augmenter les investissements. Alors même qu’il ne faudrait pas compter sur le pétrole de schiste pour rééquilibrer l’équation, les producteurs de schiste US ayant récemment admis qu’ils n’avaient fait que détruire de la valeur entre 2008 et 2020, avec des free cash-flows régulièrement négatifs. 
Autre question, le retour probable à une pleine production de l'Opep en 2022. Au milieu des années 2010, l’équation sur les marchés pétroliers était quelque peu différente. Quand les cours du brut montaient au-dessus de 60 dollars, ils accéléraient ensuite nettement à mesure que de nouveaux acteurs, présents dans le schiste et l’offshore notamment, devenaient rentables, ce qui avait l’heur de stabiliser de nouveau le marché. Ce qui n'est plus forcément le cas aujourd’hui, en raison d’investissements de capacité plus faibles ces six dernières années. On estime que le déséquilibre actuel serait de l’ordre d’1,5 mbj, avec une offre mondiale à 97,5 mbj et une demande à 99 mbj. Avant-crise, l’offre avait atteint un sommet à 102 mbj.
On est indéniablement dans une phase de transition où la reprise de la demande est plus forte que celle de l’offre. Et si le prix du baril devrait atteindre la barre symbolique des 100 USD, il ne faudrait pas, pour autant, s’imaginer les cours flamber constamment, dans la mesure où, selon les spécialistes, on devrait avoir un plateau élevé durant plusieurs mois avant une décrue logique des cours. Il faudrait alors imaginer un retour à une pleine production à partir du printemps 2022 au cas où l'Opep+ décide de s'en tenir à son plan fixé en juillet dernier, de remettre 400 000 barils par jour sur le marché chaque mois, d'août 2021 à avril 2022. Dans ce cas de figure, il faudrait s’attendre à ce que ces 5 millions de barils supplémentaires, à terme, puissent couvrir la majeure partie de la hausse de la demande sur la même période et permettre de rééquilibrer le marché en 2022. 
Reste l’idée de puiser dans les stocks stratégiques, comme en atteste le ministre américain de l’Énergie qui s’est dit prêt à envisager d’y recourir. À ce sujet, certains spécialistes ne croient pas à un scénario rassurant. Historiquement, cette solution ne fonctionne pas bien car cela apparaît aux investisseurs comme une action de dernier ressort, ce qui a tendance à faire baisser momentanément les prix avant leur remontée. Les chefs d’État US ont, par le passé, recouru trois fois seulement aux réserves stratégiques : lors de l'invasion du Koweït par l'Irak en 1991, pendant l'ouragan Katrina en 2005 et pendant la guerre en Libye en 2011. 
La faiblesse de l’hypothèse de recours aux stocks stratégiques conforte finalement le scénario d'un baril à plus de 100 dollars en 2022. Les grands pays consommateurs pourraient retarder l’échéance en contrariant la volonté de l’Opep+, mais le cartel n’a pas des capacités de production infinies, celles-ci étant estimées à environ 2mbj, dont la moitié en pétrole lourd qui n'intéresse pas les raffineurs. À court terme, les États-Unis pourraient mettre la pression sur l’Opep qui serait en mesure de résoudre le problème cet hiver, mais celui-ci se reposera inéluctablement en avril ou mai prochains lorsque les raffineurs devront faire face au pic de demande estival, entre 1 et 1,5 mbj plus élevé que le pic hivernal, en raison des grands départs en vacances (voitures + transport aérien) et de la demande pour les climatiseurs dans les pays chauds. 
N. K.


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