Amar Ghoul remet en question la politique des subventions de l’Etat



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Après les interventions des experts Mebtoul, Abdelmalek Seraï Rezag Bara, Amar Belhimeur, Amroun de l’Université de Tizi-Ouzou, le Président de T.A.J, Amar Ghoul est intervenu devant ses militants, à l’occasion de la tenue de la 2ème université d'été de sa formation politique organisée à Zéralda samedi dernier, pour aborder plusieurs points, notamment les subventions et les aides sociales de l’Etat. « Seules les familles démunies doivent bénéficier des aides sociales et des subventions de l’Etat dit-il, il n’est pas normal que l’Ambassade des U.S.A, le reste des Ambassades à Alger et les riches profitent des services et des produits soutenus par notre Etat au même titre que les familles déshéritées , les coûts de l’électricité, du gaz, de l’eau, des produits alimentaires sont identiques pour les pauvres et les nantis, le temps est venu pour revoir ce système de subvention accordé par l’Etat afin de soutenir nos compatriotes nécessiteux, d’ailleurs les habitudes de consommation doivent changer et éviter toutes les formes de gaspillage », dira Amar Ghoul. L’expert Mebtoul a rappelé qu’il n’est pas un militant du parti TAJ, mais pour l’intérêt du pays, il répond à toutes les invitations des formations politiques. « Said Sâadi, Ait-Ahmed, le défunt Mahfoud Nahnah, Ahmed Ouyahia, Amar Ghoul sont tous mes amis et nous avons discuté à chaque fois sur les problèmes que rencontre notre pays, tout en essayant de proposer des solutions indique-t-il, il faut éviter l’exclusion et les algériens doivent impérativement se réunir autour d’une même table pour débattre et trouver les meilleures voies pour sortir notre pays de l’impasse, l’Algérie dispose de beaucoup de richesses encore inexploitées », précise-t-il. Abdelmalek Serraï a mis l’accent sur la réhabilitation du travail, « l’Etat doit continuer à importer les équipements vitaux pour le développement du pays, il est impensable pour notre pays de compter sur l’importation pour fonctionner et faire vivre ses populations », précise-t-il. La moitié des dépenses de fonctionnement sont absorbées par la masse salariale. Amar Belhimeur a développé d’autres thèmes, « la réactivation de la société civile et de la sécurité juridique, tout en précisant que dans la situation actuelle, les algériens doivent anticiper les crises, en protégeant d’abord les services de sécurité qui avaient été chargés de plusieurs missions dans le passé qui ne les concernaient pas, juste pour assurer la stabilité du pays », rappelle-t-il. Le Président de TAJ propose un projet tout en rappelant qu’il n’a aucun complexe pour discuter avec toutes les forces politiques et associatives du pays, qui proposent des solutions allant dans le seul intérêt du pays, la sécurité, la stabilité et la prospérité, afin de faire face aux crises qui risquent de poser des graves problèmes de la sécurité au pluriel pour l’Algérie. Amar Ghoul, en sa qualité de Président de TAJ se dit prêt pour se soumettre à une réduction symbolique de son salaire. Il s’agit d’une réduction des salaires allant de 5% à 7% pour l’ensemble des hauts fonctionnaires de l’Etat. La chute du prix du pétrole et l’installation incessante d’une crise économique en Algérie comme celle de la Grèce font réagir à présent nos politiques.


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