Perquisition chez Renault, perte de 20% en bourse

Les perquisitions effectuées par les services de la répression des fraudes sur plusieurs sites du constructeur automobile Renault, en France,  ont engendré une baisse de 20% de l’action de celui-ci à la bourse de Paris   Le groupe français, qui est l’un des fournisseurs les plus importants de véhicules en Algérie, a confirmé aujourd’hui l’information, selon laquelle, « la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, NDLR) a procédé à la perquisition du siège social, au Centre technique Renault de Lardy et au Technocentre de Guyancourt" » a vite vu ses actions plongé en bourse de plus de 20%, entraînant dans sa chute Peugeot qui perdait 8,47%. Ces perquisitions interviennent à la demande de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, qui a voulu s’assurer de l’absence de logiciels truquant les émissions de polluants de moteurs de Renault. En effet, les autorités françaises n’ont pas voulu vivre le même scandale qu’a subit le constructeur allemand Volkswagen, qui a triché dans le procédé antipollution de son moteur diesel, ce qui lui a valu de lourdes conséquences sur le marché mondial. Par ailleurs, le groupe Renault a affirmé que « la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), qui est, au titre du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, l'interlocuteur pilote de la Commission technique indépendante, considère que la procédure en cours ne mettrait pas en évidence la présence d'un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault». Toutefois, juste après le scandale Volkswagen, Renault s’est engagé dans un plan d'investissements de 50 millions d'euros pour réduire l'écart entre les émissions polluantes de ses voitures en conditions d'homologation et en situation réelle.