Opposition cherche feuille de route



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Bien qu'il soit encore trop tôt pour trancher définitivement sur la participation ou non aux prochaines élections législatives prévues en mai 2017, des partis politiques de l'opposition semblent vouloir décider dès maintenant afin de tracer une feuille de route précise sur ses engagements futurs.

Déjà, il existe une forte divergence entre ces partis politiques, pourtant membres des instances de l'opposition et affiliés à des plateformes, qui viennent de montrer des signes ou affichent leurs prétentions de s'engager dans des joutes électorales.

Divergence, mais aussi division qui risque de « fissurer » le front de l'opposition constitué presque au forceps. Rien qu'au niveau de la Coordination nationale des libertés et pour la transition démocratique (CNLTD), le MSP de Abderrezak Mokri se déclare prêt aux élections, alors que le RCD se montre discret et refuse de se prononcer, exactement comme l'autre mouvement islamiste de Abdallah Djaballah.

Au sein de la CNLTD, cette histoire des élections a poussé le Jil Djadid de Sofiane Djilali à quitter la structure, estimant que le fait de vouloir participer aux élections est déjà une « caution octroyée au pouvoir « et une « compromission », ainsi qu'une « négation » de la plateforme de Mazafran et de ses principales revendications.

Même cas dans l'autre pôle politique de l'opposition dirigé par l'ex-chef de gouvernement Ali Benflis, leader de « l'avant-garde des libertés « et coordinateur des « Forces du changement », un conglomérat de petits partis qui se réclament de l'opposition.

Il semble que c'est cette situation, caractérisée par un « brouillard » politique et un manque de visibilité criarde, qui a poussé l'instance de concertation et de suivi (ICS) à proposer une réunion d'urgence de ses membres dès la semaine prochaine. Selon des sources proches de l'ICS, cette réunion devrait être consacrée justement à cette question de la participation des partis politiques de l'opposition aux législatives et communales de 2017, notamment au vu des dernières décisions, comme la création d'un organe indépendant chargé de la supervision des élections, et les modifications de la loi électorale.

La plupart des forces de l'opposition ont critiqué les deux lois, les qualifiant de « régression démocratique « et d'un « retour en arrière » sur des acquis obtenus il y a plus de vingt ans.

Selon l'opposition, la Haute instance indépendante de surveillance des élections, qui sera installée prochainement, n'offre aucune garantie aux partis politiques, ne les rassure pas sur des dérives ou des fraudes.

De même que la loi électorale et ses récentes modifications ont été violemment critiquées, notamment sur des dispositions qui exigent le taux des 4% de voix lors de précédentes élections pour entériner de nouvelles candidatures. Des dispositions qui mettent mal à l'aise certains partis politiques, obligés de « quémander « des signatures aux citoyens pour faire valider des listes.

Selon les mêmes sources, cette réunion de l'ICS pourrait bien se transformer en sommet politique, d'autant que certains leaders souhaitent la présence des chefs des formations membres, afin de faciliter la signature rapide de communiqués à l'issue de la rencontre.

Il est également suggéré un débat sur la situation économique avec les récentes allusions du président Bouteflika sur la crise, le contexte de la rentrée sociale, ainsi que sur les questions des libertés politiques après les dénonciations du RCD sur l'interdiction de ses activités dans une wilaya du sud du pays. Enfin, on apprend que Benflis, le chef du mouvement de l'Avant-garde des Libertés, veut abriter cette réunion de l'ICS dans son siège à Alger.


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