JOURNEE NATIONALE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION A MOSTAGANEM

Hommage aux journalistes qui nous ont quittés



...

Comme chaque année, le monde de la presse fête l’anniversaire de sa liberté pour demander encore plus de liberté et de droits estompés que pour la plupart des journalistes revendiquent avec ferveur et ténacité à travers le monde. A l’occasion de cette fête, le journal Réflexion a tenu à remémorer la disparition des icônes du journal réflexion et de la presse locale en générale à savoir les défunts journalistes Feu Benyahia Abdelkader, Sid Ahmed Hadjar , Arrouche Mansour et Madoni  Abderrahmane .

‘’BENYAHIA ABDELKADER, LE JOURNALISTE REVOLUTIONNAIRE’’
BENYAHIA Abdelkader que tout le monde appelait « DADI » Notre frère DADI n’était pas qu’un simple journaliste mais c’était une personne pluridisciplinaire qui touchait à tout. C’était notre parrain, notre père, notre frère, notre ami et surtout notre conseiller dans certaines situations car de par son expérience, il était d’un apport considérable pour nous tous car il était jeune d’esprit et pouvait vivre en parfaite symbiose aussi bien avec les personnes de son âge qu’avec la jeunesse. Feu DADI était au four et au moulin à savoir qu’il  était constamment dehors pour des reportages, des interviews, des faits divers. Par ailleurs, il était aussi présent à la rédaction pour écrire de grands articles sur la révolution algérienne qu’il maitrisait très bien et qu’il rivalisait avec des historiens ainsi qu’il se spécialisa aussi dans le domaine culturel à savoir l’histoire de Mostaganem et plus précisément sur les Saints patrons de la ville qu’il connaissait  par cœur et la plupart des Mostaganémois connurent  leurs marabouts et leurs martyrs à travers Feu BENYAHIA Abdelkader qui aimait le journal et Mostaganem. Ce frère aimait la vie et la mordait à pleine dent  car c’est lui qui nous créait l’ambiance presque familiale au sein de la rédaction et nous incitait à doubler d’ardeur par le travail car il ne nous laissait pas le temps de penser à nos problèmes de la vie quand ils se présentaient à nous par son fou rire et ses anecdotes. Ce frère ne comptait ni le temps, ni l’argent car il restait parfois jusqu’à une heure tardive de la nuit pour écrire car quand on aime, on ne compte pas.  Du fait que les mots c’est comme les abeilles, elles ont le miel et l’aiguillon, DADI était une plume acerbe qui ne ménageait  aucun effort pour dénoncer tout dépassement de responsables ou d’opportunistes. Il  était craint par les responsables, par contre considérant son côté humain de par sa noblesse, il défendait corps et âme toute personne opprimée ou ayant perdu ses droits et c’est pour cela que M. le directeur général le chargeait  personnellement de se préoccuper des  revendications des citoyens.
‘’SID AHMED HADJAR, LA PLUME
BRISEE DE MOSTAGANEM… !  ‘’
Natif de Mostaganem, Sid Ahmed (Abdelkader) Hadjar a vu le jour un 4 Octobre de l’année 1958 à Mostaganem. L’aîné d’une famille de 4 enfants (2 garçons et 2 filles),fit ses premiers pas d’écolier à la mission française à l’école primaire « Voltaire »et les clôtura au lycée Zerrouki ,et s’orienta vers l’école normale où il obtient un diplôme d’instituteur et se perfectionna d’année en année pour finir d’obtenir un autre diplôme de professeur en langue française, il enseigna en dehors de Mostaganem, à Yellel (Relizane),et revint à la ville en occupant le poste de professeur de français au Plateau ;Sidi Othmane,et finit par se faire recruter, après l’obtention de sa licence aux lycées de Khemisti,et de OuldKablia,,où il se distingua par sa bonté excessive envers ses élèves et son aide matérielle et morale des élèves nécessiteux. En parallèle de ses activités professionnelles qu’il exerçait avec beaucoup de dévouement, il s’engagea au sein du mouvement associatif, par une participation active, consistant en la création de nouvelles associations pour la relance et la renaissance de l’action culturelle et sportive de la ville, et d’autres associations de bienfaisance, Sid Ahmed était doué d’une volonté inébranlable et jouissait de fortes capacités d’endurance. Il était partout à travers la ville, il était infatigable, toujours occupé à faire du bien ou à lancer une nouvelle idée qui lui a germé dans la tête, pour sauvegarder ou relancer un bout de l’immense patrimoine culturel de la ville de Sidi Saïd, une ville qu’il adorait follement et qu’il cherchait par tous les moyens à faire rayonner de jour en jour… !Pour réaliser davantage son projet de rayonnement culturel de sa ville, il n’hésita point à se perfectionner  dans le journalisme, en s’inscrivant à une école de journalisme de renommée mondiale en Belgique, qui lui assura à ses dépens financiers, une formation par correspondance en ce domaine, un diplôme qui lui ouvrira davantage, grandes les portes de la presse écrite et audiovisuelle, où il débuta, à El Hadef, l’hebdomadaire devenu quotidien sportif ,en l’alimentant en commentaires et autres articles de l’actualité sportive mostaganémoise, il se distingua fortement et devient célèbre par sa signature « S.A.H » par l’écriture quotidienne d’une chronique régulière, sous le titre de « cartes sur table »publié par le quotidien oranais « Ouest-tribune »,une chronique où il dénonçait sans cesse les maux de la société et les amères constatations qui la caractérisent négativement de jour en jour, sa liberté de ton et d’expression a fini par lui valoir de se retrouver à deux reprises, pour s’expliquer et justifier ses déclarations « mal interprétées » et « mal comprises » et jugées diffamatoires par deux directions ,celles de la culture et de la santé, à travers les vastes salles d’audience de la cour de justice, il ne se découragea point, il multipliera ses collaborations journalistiques avec d’autres titres de la presse écrite, dont le « Soir » et « Le Matin » et continuera d’animer des émissions culturelles sur la « Chaîne III »,avec l’une de ses célèbres émissions matinales ,qui s’intitulait « Réveil –Matin » où il était question surtout de culture et sa meilleure émission radiophonique, qui fait référence à travers les annales inestimables de la chaîne III, reste cette série de haute valeur, qui fait référence d’histoire du festival du théâtre amateur de Mostaganem, et demeure l’unique rétrospective complète, jamais réalisée sur le théâtre amateur, un travail méticuleux qui lui a pris énormément de temps pour le concevoir et le réaliser, une œuvre magnifique faite de reportages et d’interviews de personnalités qui ont marqué l’histoire du 4ème art et son festival, doyen des festivals du pays. Si Abdelkader ne se limita pas à écrire, il se solidarisa avec le monde de la bienfaisance, il était de toutes les batailles de combat pour le bien-être des citoyens.

‘’ARROUCHE MANSOUR, UN FERVENT DEFENSEUR DE LA LIBERTE DE LA PRESSE’’
Le défunt journaliste Arrouche Mansour, un fervent défenseur de la liberté de la presse, est une grande perte pour la presse locale et nationale et le souvenir d’un itinéraire exemplaire reste à jamais gravé dans nos mémoires. Il était professeur de philosophie, il a consacré toute sa vie à l’éducation de l’enfant et à la presse. Comme si le terrain de l’enseignement et de l’éducation ne lui suffisait plus, il mit ses compétences et ses connaissances au service de la plume à travers plusieurs quotidiens nationaux en langue arabe dont nous citons à titre d’illustration « Eraâï, El-Djoumhouria, En-Nasr, El-Wasl, Saout-El-Gherb etc. La cinquantaine à peine, Mansour Arrouch avait déjà un palmarès bien fourni. Il a été le concepteur de plusieurs manuels scolaires destinés aux élèves dont le but d’aider ces bambins à mieux maitriser les cours et à mieux assimiler en classe. Il est issu d’une famille moyenne, il était nourri aux trois aliments essentiels : la rigueur professionnelle, l’objectivité et l’indépendance. Il fut le premier président de l’association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Mostaganem, il est l’un des correspondants de presse qui ont laissé leur empreinte et l’idée d’une presse claire et virile à la voix respectable, bâtie sur la vitalité plutôt que la haine, la pure objectivité et non la rhétorique, l’humanité et non la médiocrité.

LE JOURNALISTE MADOUNI ABDERRAHMANE
Le  9 novembre 2015, est une journée fatidique pour le journal Réflexion de Mostaganem qui vient de perdre un de ses meilleurs correspondants et spécialisé en sport en la personne de feu M. Madouni Abderrahmane plus connu sous le pseudonyme de MAR pour les intimes terrassé par une longue maladie, dont il n’en a été informé que très en retard et parti en silence à l’âge de 67 ans. Né le 09/10/1948 à Mostaganem, notre confrère et frère dans la corporation MAR qui était l’ainé de nous tous, paraissait plus jeune.

 


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