JOURNEE NATIONALE DE LA PRESSE

Le combat continue...



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Aujourd’hui Samedi 22 octobre 2016, nous fêtons la journée nationale de la presse, née par décision du Président de la République Monsieur Abdelaziz Bouteflika lorsqu’il a décrété le 3 Mai 2013 à l’occasion de la journée internationale de la Liberté de la Presse une autre journée spécifique à l’Algérie qui coïncide avec le 22 octobre de chaque année, en l’honneur de la publication le 22 octobre 1955, du premier numéro du journal « El-Mouqawama El-Djazairia » (La résistance algérienne), organe du Front de Libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN) ». Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avait réaffirmé l’engagement de l’Etat à doter la presse nationale et le secteur de l’information de mécanismes juridiques et de différentes formes de soutien à même de lui permettre de s’acquitter de ses « nobles missions». Ce soutien sera «sans restrictions à sa liberté afin qu’elle puisse accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de l’information et du savoir», a ajouté le président de la République dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse rappelons-nous ; La liberté de la presse, un défi au quotidien. L’UNESCO avait, dans ce contexte, invité les États membres et les organisations internationales et régionales, professionnelles et non gouvernementales, travaillant dans le domaine du journalisme et de la liberté d’expression à proposer des candidats pour le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2015 et aujourd’hui c’est une autre belle occasion pour les journalistes algériens de s’illustrer en proposant des candidatures à ce Prix. Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l'UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse est destiné à distinguer une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si pour cela elle a pris des risques. Le prix a pour vocation de récompenser les journalistes engagés dans la défense de la liberté d’expression et d’information, en leur apportant la reconnaissance internationale qu’ils méritent. L´historique s´impose. La presse algérienne est née dans la douleur c’est une vérité indéniable. Durant la glorieuse guerre de Libération, elle a relevé le défi. Elle a réussi à faire entendre la voix de l´Algérie en lutte contre le colonialisme français. Malgré les contraintes des moyens, la presse algérienne a défendu la cause nationale et a réussi à faire face à la stratégie de propagande menée par la France coloniale. Depuis, le combat n´a jamais cessé. Après ce grand rôle joué pendant la glorieuse Révolution, la presse algérienne s´ouvre sur le pluralisme. C´est ce qui a permis l´émergence de titres «indépendants». L'expression presse écrite désigne, d'une manière générale, l'ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information. Le mot « presse » tire son origine de l'utilisation d'une presse d'imprimerie sur laquelle étaient pressées les feuilles de papier pour être imprimées. Parler de « presse écrite » est donc un pléonasme, même si cette expression sert désormais à différencier la presse par rapport aux autres médias que sont la radio et la télévision. La liberté de la presse est considérée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) comme une composante de la liberté d'expression (article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme). La protection des sources d'information des journalistes, sans exceptions ni restrictions, est considérée comme « l'une des pierres angulaires de la liberté de la presse ».Par ailleurs, chaque année, l'ONG Reporters sans frontières établit une liste des pays du point de vue de leur Liberté de la presse. Le classement mondial de la liberté de la presse est fondé sur les réponses aux enquêtes envoyées aux journalistes membres d'organisations partenaires de RSF, aussi bien qu'aux spécialistes de la question : les chercheurs, les juristes et les activistes des droits de l'homme. L'enquête porte sur des attaques directes faites aux journalistes et aux mass-médias aussi bien que d'autres sources indirectes de pression contre la presse libre, comme la pression sur les journalistes par des lobbies. RSF note que le classement se préoccupe seulement de la liberté de presse et ne mesure pas la qualité du journalisme ni de l'autocensure.
L’écriture comme  moyen de libération

Alors que le public dispose de moins en moins de temps pour assimiler une information et que le journalisme s’exerce sur des supports sans cesse plus variés, quelles sont les règles de base pour se faire comprendre ? L’écriture journalistique, bien qu’elle soit souvent l’objet de critiques, est une grammaire très exigeante. Elle est la charpente des échanges entre professionnels. L´encadrement et la formation sont le talon d´Achille de toutes les rédactions à savoir la matière grise, le journaliste, le manque de formation et de perfectionnement. Le manque de professionnalisme, voire du respect de la déontologie et de l´éthique, est un fait avéré.  À cela s´ajoute l´inexistence d´association de journalistes dignement représentative. Les journalistes de la presse indépendante en Algérie donnent à chaque occasion de célébration un aperçu aussi complet que possible sur la réalité du métier d’informer en Algérie et ce, depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays. L’objectif recherché est de livrer à nos confrères les moyens de juger et en même temps d’apprécier, en toute connaissance de cause, l’état de la presse en Algérie et d’évaluer son parcours, d’identifier les problèmes qu’elle rencontre et de connaitre ses attentes profondes. Les parcours, qui sont caractérisés pendant de longues années, soit exactement trois décennies, c’est-à-dire de l’indépendance (1962 à 1988), par l’inexistence d’organes autres ceux de l’État, le paysage médiatique algérien, notamment celui de la presse écrite, a connu à la fin des années1988, une évolution significative qui est appelée à être consolidée. Pour les hommes de plumes, il s’agit d’une écriture professionnelle libératrice et non d’enfermement. Pour notre pays cette deuxième journée nationale est un acquis à consolider dans la durée afin de protéger au mieux et valoriser le travail des journalistes et correspondants de terrain qui exerce leur métier par amour et conviction.
Le journal ‘’Réflexion’’  marque  l’événement    

Aujourd’hui, à l’occasion de la célébration de la première journée nationale de la presse, notre quotidien célébrera l’événement dignement en honorant la corporation journalistique qui œuvre au jour le jour pour livrer avec honnêteté et professionnalisme des informations crédibles qui rehaussent   la qualité et la valeur de cet organe de presse privé fondé en juillet 2008 et le soutenir dans son chemin vers la progression et l’expansion nationale à dimension internationale via son site web. Une cérémonie sera organisée afin de marquer cette importante journée pour les gens de plume.  À l’occasion de cette fête, le journal Réflexion se souvient avec une certaine amertume et un petit pincement  au cœur la disparition tragique des membres anciens collaborateurs de la Rédaction à l’exemple de l’éminent journaliste feu Benyahia Abdelkader, Daouadji Mourad ou encore Mohammed Smain de Béchar qui nous ont quittés subitement sans dire un mot et tant d’autres journalistes encore.

 


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