Rencontre Opep-Russie

Le consensus prend forme



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Le rapprochement des exportateurs Opep et non Opep, en vue de stabiliser les prix de l’or noir, prend de plus en plus de consistance au fil des contacts soutenus entre la Russie et ses vis-à-vis au sein de l’Organisation. En l’espace de deux jours, la Russie a eu des contacts avec l’Arabie Saoudite, d’une part, et avec le secrétaire général de l’Opep, d’autre part. Des réunions soutenues en prévision de la rencontre de l’Organisation, prévue le 30 novembre à Vienne, en Autriche. Hier, le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, a jugé, au sortir d’une réunion au siège de l’Opep à Vienne, qu’il était «urgent d’accélérer le rééquilibrage» du marché pétrolier. «Nous aurons probablement cet hiver un énorme surplus d’offre, en conséquence il y a un besoin pressant et urgent d’accélérer le rééquilibrage», a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Barkindo. Au cours de leurs entretiens, les deux dirigeants ont souligné l’impact qu’ont eu la volatilité récente des prix et le niveau élevé des stocks sur le secteur, selon un communiqué de l’OPEP. Ils ont également débattu des effets que les politiques contre le changement climatique pourraient avoir sur la demande de pétrole et d’énergie, a-t-il été souligné. M. Novak était dimanche à Riyad, où il a rencontré son homologue saoudien, Khaled Al Faleh, qui a estimé que le cycle baissier touchait à sa fin, «les fondamentaux du marché s’améliorant», selon lui. Les entretiens entrent dans le cadre d’un nouveau cycle de pourparlers engagé par l’OPEP avec un certain nombre de pays non membres, à commencer par la Russie, premier producteur mondial, en vue de fixer une limite multilatérale de production afin de soutenir les prix. L’OPEP avait relancé fin septembre le marché en annonçant, à partir d’Alger, un accord de principe sur une baisse de la production entre ses membres, qui doivent encore le concrétiser lors d’un sommet le 30 novembre à Vienne. Hier, les prix du pétrole restaient stables en cours d’échanges européens, avec un baril de brent de la mer du Nord à 51,76 dollars en fin de matinée sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi. Les cours avaient grimpé la semaine dernière, les marchés faisant visiblement confiance à l’OPEP pour trouver un accord et limiter sa production. Des turbulences agitent cependant le marché depuis quelques jours, l’Irak ayant fait sienne une revendication d’exemption d’une réduction de la production, telle qu’accordée à l’Iran, à la Libye et au Nigeria. «L’Irak a insisté pour être exempté d’un gel de sa production pour pouvoir financer sa guerre contre l’organisation Etat islamique, et il est peu probable que les autres pays du cartel acceptent. Vu que la Libye, le Nigeria et l’Iran sont déjà exemptés, le gros de l’effort serait à accomplir par l’Arabie Saoudite et ses alliés dans la région», expliquaient des analystes cités par l’AFP. L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a d’ores et déjà annoncé compter baisser sa production en cas de finalisation de l’accord, mais les modalités pour chaque pays restent à définir. Il est à noter que les prix du brut ont gagné quelque 6 dollars depuis l’accord d’Alger.  


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