TLEMCEN

Ouverture de la 3ème session judiciaire de l’année



...

Le trafic de la drogue se taille la part du lion avec 30 affaires inscrites au rôle de la troisième (3ème) session de l’année judiciaire 2016 qui s’est ouverte, avant-hier, à la Cour de Tlemcen qui va traiter 120 affaires dont 17 affaires de meurtre et de tentative de meurtre. Les travaux de cette session judiciaire vont connaitre la comparution de 258 personnes  dont 166 se trouvent actuellement en détention  avant de s’achever le 14 décembre 2016. Les affaires criminelles qui seront jugées, s’articulent autour de la drogue, au terrorisme, aux homicides et tentative d’homicide, infanticide, l’évasion fiscale, vols aggravés, vols qualifiés et association. Cependant 36 personnes impliquées dans des affaires criminelles sont en fuite et font l’objet de recherches. Cette  3ème session judiciaire s’est ouverte par le traitement de deux (02) affaires réparties en détention et commercialisation de stupéfiants, et tentative de meurtre. Rappelons que la wilaya de Tlemcen frontalière avec le Maroc, demeure la porte au transit des quantités importantes de drogue notamment au niveau des zones frontalières marquées par des accès difficiles et montagneux , où l’ANP, les services des corps constitués de la Gendarmerie Nationale, de la Sureté Nationale et des Douanes découvrent et saisissent des dizaines de tonnes de drogue ,durant chaque année. Cette drogue se répercute souvent par des répercussions déplorables et préjudiciables à la santé publique, à l’économie nationale et à la sécurité nationale. Car, les jeunes drogués soit par les stupéfiants ou psychotropes  commettent souvent des crimes sous toutes ses formes , à l’œuvre des narcotrafiquants qui les impliquent, comme tout le monde le sait, au genre de trafic de drogue aux fins d’enrichissement illicite au détriment de la santé publique, de celle du citoyen , de l’économie nationale et des finances publiques. Il est dit parmi l’opinion publique, que l’affaire de prévention et la lutte contre toute forme de drogue, est l’affaire de tous , notamment le citoyen , les parents, la mosquée, les institutions publiques, notamment celles liées à la sécurité et la santé, la justice, la société, l’école , le mouvement associatif, la société civile et politique, les clubs sportifs de différentes disciplines, sans épargner l’entraide régionale et internationale, car celle-ci se répercute très négativement sur la santé morale ,psychique et physique de nos jeunes et nos adolescents . 


Lire la suite sur Réflexion.