Le FFS se déchire et entre dans une énième crise



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Le plus vieux parti de l'opposition n'en finit pas avec ses déboires. Exclusion de cadres, suspicion généralisée envers chaque militant qui ne partage plus la ligne actuelle du parti, coups bas et règlements de comptes individuels sont désormais légion au FFS .

Le parti, qui se prépare à tenir un conseil national le week-end prochain, risque encore une fois de le reporter puisque des militants ont décidé d'envahir le siège national.

Un appel vient d'être lancé par des militants du FFS pour protester contre ce qu'ils qualifient de « coup préparé par le pouvoir et ses éléments à l'intérieur du FFS contre le docteur Rachid Halet et la ligne politique du FFS ».

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, les contestataires, qui se réclament du groupe FFS Fraternité, indiquent que « 115 militants se sont réunis le 1er décembre dernier dans une localité des hauteurs de Tizi-Ouzou » pour prendre la décision de l'élargissement du mouvement à toutes les fédérations du parti.

Dans le même communiqué, les signataires font état de la « préparation d'une action d'occupation du siège national les 9 et 10 décembre à l'occasion du conseil national et la programmation sur place d'une conférence de presse ».

Rachid Halet, membre de la direction collégiale du parti désignée après le 5e congrès, devait comparaître hier devant la commission de règlement des conflits du parti.

Il lui est reproché d'avoir fait des déclarations publiques sur une chaîne de télévision privée à Tizi-Ouzou sans avoir obtenu l'accord de l'instance présidentielle. Il est accusé d'avoir appelé à la réévaluation du mécanisme de prise de décisions de l'instance présidentielle pour tenter éventuellement d'en améliorer le fonctionnement.

En réalité, Halet, mis en minorité, voulait dénoncer la mainmise de l'instance présidentielle sur la confection des listes de candidats aux prochaines élections législatives. Dans une déclaration au vitriol rendue publique vendredi dernier, Kaci Djebar, membre du Conseil national, appelle à assainir le parti de ses « traîtres et imposteurs » et prend la défense de Rachid Halet.

Il accuse ouvertement un noyau constitué autour des frères Bahloul d'instaurer une sorte de pouvoir hégémonique au sein du parti, à travers « leurs relais dans chaque fédération », et d'utiliser l'appareil du parti pour préserver leurs intérêts personnels.

« Ils ont procédé, pour commencer, par l'éloignement de toutes les forces démocratiques et toutes les énergies sincères, qu'elles soient d'anciens ou de nouveaux militants, et des radiations arbitraires et mensongères de vrais militants intellectuels qui pouvaient les gêner d'atteindre leurs objectifs démesurés. La dernière victime est le docteur Halet Rachid, membre de l'instance présidentielle », écrit-il.

Il s'agit, selon des indiscrétions, d'un prétexte brandi par les dirigeants du parti pour écarter Rachid Halet. Le député de Tizi-Ouzou s'opposerait à la participation du FFS aux prochaines élections législatives. A l'heure où nous mettons sous presse, la sanction infligée à Halet n'a pas encore été communiquée.


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