Pétrole 

troisième séance consécutive de baisse malgré les assurances russes



...

Le cours du pétrole continue de baisser après leur envolée de près de 20% suite à l’annonce le 30 novembre par l’Opep et la Russie de leur décision de réduire leur production. Ce mercredi vers 18 heures, le Brent, référence pour le pétrole algérien, enregistrait une chute de 0,87% pour atteindre 53,42 dollars. C’est sa troisième consécutive baisse.

    | LIRE AUSSI : Le pétrole repart en baisse : l’effet Opep commence à s’essouffler, des doutes persistent sur l’application de l’accord

Assurances russes

Des doutes ont de nouveau émergé sur la mise en œuvre de l’accord. L’Opep et la Russie produisent tous deux à des niveaux records. Pourtant, le Kremlin a déclaré mercredi que le président Poutine avait personnellement accepté la réduction prévue de la production russe, rapporte Bloomberg.

Pour leur part, les compagnies pétrolières russes ont déclaré mercredi soutenir la décision de réduire la production globale, selon les propos d’une porte-parole du ministère russe de l’Énergie tenus après une rencontre entre plusieurs producteurs russes et le ministre de l’énergie Alexandre Novak. Une autre rencontre entre les compagnies russes et le président Vladimir Poutine est prévue pour le 19 décembre, rapporte Reuters.

Contrôle de la mise en œuvre de l’accord

Samedi doit avoir lieu à Vienne une rencontre de l’Opep avec des producteurs hors Opep, parmi lesquels la Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaidjan. Le ministre vénézuélien de l’Énergie, Eulogio del Pino, a affirmé mercredi que l’Opep visait un prix du baril « ni trop haut ni trop bas », autour de 60 à 70 dollars le baril, selon Reuters. Le ministre a ajouté que son pays proposait d’inclure la Russie et Oman dans une commission de contrôle de la mise en oeuvre de l’accord, en plus de l’Algérie, du Koweït et du Venezuela.

Malgré cela, les niveaux de production actuels inquiètent les investisseurs et la prudence semble rester de mise sur les marchés. Le marché serait par ailleurs à la merci d’un « jeu du chat et de la souris » entre l’Opep et ses rivaux américains l’année prochaine, selon Glencore cité par Reuters.

Pour Citigroup, « Le jeu a changé. Il y a désormais un nouveau producteur déterminant sur la scène, et c’est le schiste américain », rapporte Bloomberg. La production de brut américain devrait moins baisser que ce qui était prévu : l’EIA, agence américaine d’information sur l’énergie, prédisant 8,86 millions de bpj en 2016 (contre 8,84 initialement prévus) et 8,78 millions de bpj en 2017 (contre 8,73 initialement prévus), rapporte Bloomberg.


Lire la suite sur Tout sur l'Algérie.