Exclusion de Rachid Halet, participation aux législatives

les explications du FFS



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Les dirigeants du FFS sont revenus, ce samedi 10 décembre, sur l’exclusion de Rachid Halet de l’instance présidentielle du parti, sans donner les raisons à l’origine de la décision de la commission de la résolution des conflits. « C’est un parti démocratique qui est surtout contre l’impunité. Car ce qui a détruit l’Algérie c’est l’impunité au sein du pouvoir », a répondu, Aziz Baloul, membre de présidium aux journalistes lors d’une conférence de presse organisée au siège du parti à Alger.

« Nous avons des structures, nous avons une commission de résolution des conflits. Mais les raisons (de cette exclusion) sont internes au parti », a-t-il précisé. Aziz Baloul a rappelé que Rachid Halet a été invité à trois reprises par cette commission et a refusé de se présenter. « M. Halet nous a déjà quittés quand nous avons essayé de faire le premier consensus en 1996 à Sant’Egidio (durant la décennie noire du terroriste, NDLR) », a assuré Aziz Baloul à l’issue de la réunion du conseil national.

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« Un repenti reste un repenti ! »

« Je suis arrivé à une conclusion : un repenti reste un repenti ! Il a préféré ignorer la collégialité. Il a fait comme il l’a voulu et la sanction était celle-là », a-t-il ajouté. Interrogé sur la déclaration de Rachid Halet où il accuse les autres membres de l’instance de vouloir « monnayer leur soutien à l’occasion de la succession du chef de l’État en 2019 », Aziz Baloul évoque des « confidences de cercles occultes ».

« M. Halet, je pense qu’il a eu des confidences des cercles occultes auxquels ils est affilié. Parce que pour savoir qu’on a eu des accords avec le pouvoir, il faut être initié. Il a des contacts quelque part qui lui ont dit ça », a-t-il avancé avant de rappeler une rumeur qui a circulé à la veille des élections législatives de 2012 et auxquelles le parti avait pris part. « Un journaliste a affirmé que Si Hocine Aït Ahmed est venu signer un deal avec Bouteflika…», a-t-il dit.

« Campagnes médiatiques haineuses »

Pour lui, le dossier de Rachid Halet est clos. Au cours de leurs réponses aux journalistes, les membres de l’instance présidentielle du FFS et son Premier secrétaire ont tenté de rassurer sur la situation du parti en dénonçant parfois des « campagnes médiatiques haineuses » menées contre le FFS. « Nous déplorons cette campagne de presse qui a duré toute la semaine », a enchaîné Ali Laskri, membre du présidium.

« Le Front va bien. On n’a aucun problème ! On n’ira pas vers un congrès extraordinaire. On va dépasser cette situation », a-t-il lâché. Le prochain congrès ordinaire du parti est prévu en 2018. En ce qui concerne la participation du parti aux législatives et aux locales de 2017, M. Laskri a affirmé qu’il s’agit d’une « décision politique » qui s’inscrit dans la « dynamique de construction d’un consensus national ».

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