Les prix des fruits et légumes flambent



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Les prix des fruits et légumes ont subi une forte hausse sur les marchés de détail, 24 heures à peine après l’entrée en vigueur de la loi de Finances 2017. Ce qui a provoqué une certaine panique chez les consommateurs.   Nous avons effectué une virée chez les détaillants de produits alimentaires et fruits et légumes auprès dans la localité de Chéraga. A notre surprise, les prix ont tous grimpé. Une hausse appliquée par les marchands de gros et automatiquement chez des détaillants des marchés, superettes et magasins. L’augmentation est tellement importante à l’image de la tomate (150 DA), l’ail (60 DA), l’oignon (60 DA), pomme de terre (60 DA) ou encore la laitue et le piment vert (150 DA) , que la plupart des  prix ne sont pas affichés. Le constat est le même pour les fruits. En plein saison d’agrumes, l’orange et la mandarine sont vendues à 170 dinars le kilogramme. Le prix de la banane dépasse tout entendement. Elle est cédée  à pas moins de 580 dinars le kilogramme.  Concernant les autres produits de consommation à l’exemple des huiles, des gâteaux industriels,  ou encore du lait en paquet et ses dérivés, nous avons observé une légère hausse allant de 2 à 5 dinars  pour certain produits voire 10 DA pour d’autres.  « L’augmentation diffère selon la marque du produit. La hausse n’est pas générale pour le moment. J’ai rajouté entre 2 à 5 dinars pour les yaourts car leur prix était élevé chez mon fournisseur. Aussi, je suis contraint d’augmenter le prix de chaque produit qui m’est facturé plus cher par rapport à son prix d’avant», confirme un vendeur que nous avons interrogé à la sortie d’une superette. Toutefois, nous avons été rassurés par d’autres commerçants de détails sur l’absence d’une quelconque augmentation de produits de chez leurs fournisseurs. « Il s’agit d’une hausse qui a déjà été supportée par le consommateur bien avant que le gouvernement n’introduise l’augmentation dans le nouveau document officiel (LFC 2017). J’ai effectué des achats et j’ai eu une facture identique à celle que j’ai réglée il y a de cela 2 mois. J’ai payé le yaourt, le fromage, les jus et même le lait à un même prix », a-t-il indiqué. Avant de répliquer : «  nous ne comprenons rien à cette anarchie. Chacun décide pour lui-même. Il y a absence de contrôle des pouvoir publics quant à certain vendeurs qui ne  respectent pas  la loi ». «  Ils ont fait appel à une grève pour dénoncer la hausse des prix de pratiquement tout  les produits. Celle-ci n’a pas eu lieu. Tout simplement parce que l’appel n’a pas  été  suivi. Dans notre pays, c’est l’anarchie totale qui règne », clame un autre commerçant que nous avons rencontré sur place.


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