Près de 100 milliards DA dépensés pour le téléphone



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Le début de l’année en cours est marqué par les appréhensions que suscitent la loi de Finances 2017 et la hausse des prix qu’entraine l’augmentation de certaines taxes, dont la TVA (taxe sur la valeur ajoutée).   Cependant, les débats demeurent focalisés sur les produits alimentaires qui, selon les mises en garde de certains courants de la société civile et de la classe politique, risquent d’être hors de portée des ménages à revenus intermédiaires. En revanche, il suffit de se pencher sur les autres postes de dépenses pour constater que l’emballement de la scène nationale ces derniers jours n’est pas tout à fait justifié. Pour s’en convaincre, des estimations comparatives que vient d’effectuer l’ONS (Office national des statistiques), font ressortir à titre indicatif que les dépenses des ménages algériens dans la téléphonie mobile et les communications numériques avoisinent les 100 milliards de dinars par année. La téléphonie et les transports occupent ainsi la 3ème place dans la structure globale des dépenses des ménages avec une proportion qui s’élève à 12% du revenu global d’un ménage. Juste avant, c’est l’alimentation qui occupe la première place, en accaparant près de 42% du revenu, suivie des coûts de logement qui s’élèvent à plus de 20% des revenus des ménages. A travers cette structure de dépenses, le bien-être des ménages semble relégué au second plan des priorités des chefs de famille. Les dépenses relatives à la santé occupent, en effet le bas de l’échelle en n’absorbant qu’un peu plus de 2% des revenus, derrière l’éducation et les loisirs avec un peu plus de 3%. Concernant ces deux derniers postes de dépenses, il est nécessaire toutefois de relativiser l’hypothèse car, selon de nombreux analystes, si les dépenses dédiées à la santé et à l’éducation pèsent aussi faiblement sur le revenus des ménages, c’est parce que ces deux segments bénéficient de subventions et la gratuité y est élargie. C’est, par contre, la politique de subvention des produits alimentaires de première nécessité qui doit être soumise à une refondation globale. Il n’est pas rationnel en effet que les dépenses alimentaires occupent plus d’un tiers des revenus des ménages alors que l’Etat y consacre annuellement une moyenne de 2 milliards de dollars de subventions directes.


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