Quand le Maroc reconnaît indirectement l’inviolabilité des frontières du Sahara occidental



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Le Maroc a adopté, mardi, la loi relative à l’acte constitutif de l’Union africaine (UA) pour pouvoir déposer sa demande d’adhésion à l’organisation continentale lors du prochain sommet prévu à la fin du mois de janvier à Addis Abeba. « L’adoption de l’acte constitutif a, en réalité, un aspect déclaratif. Il s’agit de l’engagement de l’État à souscrire aux statuts de l’organisation africaine », explique à TSA, Abdelaziz Rahabi, ancien ministre et diplomate de carrière.

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Une fois la demande du Maroc et ses instruments de ratification remis au président de la commission de l’Union africaine, ce dernier transmet ses documents à chaque membre qui devrait répondre par la suite à cette demande. « Au bout du 28e accord, le président de la commission notifie au Maroc son admission comme membre au sein de l’Union africaine », détaille notre interlocuteur qui estime que « l’adhésion du Maroc est formellement acquise ». « C’est son droit le plus absolu », assure-t-il.

Mais en signant cet acte constitutif, le Maroc reconnaît indirectement la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) et l’inviolabilité de ses frontières, selon lui. La RASD étant un membre fondateur de l’UA. « Dans l’acte constitutif de l’Union africaine, on retrouve deux principes : l’égalité souveraine des États membres et le respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance », explique Abdelaziz Rahabi. « Quand le Maroc a accédé à l’indépendance en 1956, le Sahara occidental ne faisait pas partie de son territoire », poursuit-il.

Le Maroc pourrait-il par la suite remettre en cause la présence de la Rasd au sein de l’Union africaine ? « Statutairement, le Maroc ne peut pas demander le départ de la Rasd qui est un État membre à part entière comme lui. Et en raison aussi du principe consacré par les statuts de l’Union, celui de l’égalité souveraine de tous les États membres », répond-il.

Pour Rahabi, l’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) est une « reconnaissance de l’échec de sa politique de la chaise vide (adoptée depuis 1984) ». « Il revient à la case départ en présentant cela comme une victoire diplomatique », raille Rahabi.


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