Une baisse de 221 000 barils par jour



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L’entrée en vigueur, au début du mois en cours, de l’accord obtenu le 30 novembre 2016 à Vienne prévoit une réduction totale de la production à 32,5 mbj. La production de brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a baissé à 33,1 millions de barils par jour (mbj) au mois de décembre écoulé, soit juste avant l’entrée en vigueur, début janvier, de l’accord obtenu le 30 novembre dernier à Vienne, qui prévoit une réduction totale de la production à 32,5 mbj. C’est ce qu’a indiqué hier l’Organisation dans son dernier rapport, repris par l’AFP, soulignant ainsi que cette baisse, de l’ordre de 221 000 barils par jour, reste encore bien en-deçà des niveaux prévus par l’Accord de Vienne, qui vise à faire remonter les prix du pétrole. Aux termes de cet accord, considéré comme historique et dont l’annonce a déjà permis de freiner la dégringolade des cours, l’Arabie Saoudite, faut-il rappeler, s’était engagée en faveur d’une limitation de sa production de brut à 10,1 millions de barils par jour, l’Irak à 4,4 millions, le Koweït à 2,7 millions et les Emirats arabes unis à 2,9 millions. Sur le niveau de réduction de la production enregistré au mois de décembre, l’Arabie Saoudite, est-il encore indiqué, a contribué le plus fortement en abaissant sa production de 149 000 barils par jour à 10,5 mbj. D’autres pays ont également pris part à ce premier effort de baisse, notamment l’Algérie, l’Equateur, le Qatar, les Emirats arabes unis et le Venezuela. En revanche, l’Irak, qui est le deuxième plus gros producteur de l’OPEP derrière l’Arabie Saoudite, a plutôt accru sa production de 43 000 barils à 4,6 mbj, au même titre que le Koweït, avec une augmentation de 2000 barils à 2,8 mbj, ainsi que l’Iran dont la production a enregistré une hausse de 10 000 barils par jour à 3,7 mbj en décembre, sachant que ce pays n’est pas concerné par les décisions de réduction décidées en novembre. Quoi qu’il en soit, les marchés pétroliers restaient plutôt hésitants durant la journée d’hier, le baril de brent évoluant autour des 55 dollars sur fond de réticences liées à l’éventualité d’une trop forte reprise du schiste américain. Alors que la nouvelle stratégie de l’OPEP visant à redresser les prix en réduisant l’offre commence effectivement à porter ses fruits, l’écueil d’une trop forte reprise de la production américaine d’hydrocarbures de schiste plane de plus en plus sur les marchés, même si les analystes s’attendent plutôt à une stabilisation des cours dans les mois à venir. Ainsi, selon l’organisme français de recherche IFP Energies nouvelles, sauf reprise rapide dans les secteurs du schiste américain, les prix du brut devraient logiquement se stabiliser entre 50 et 60 dollars le baril en 2017, si les limitations de l’offre décidées par les grands producteurs sont formellement respectées. Autrement, prévoit le même organisme, on pourrait revenir à des niveaux de prix de seulement 40 à 50 dollars le baril durant l’année en cours.


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