Le durcissement des autorités



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Deux communiqués distincts des deux institutions ont en effet recensé l’arrestation de pas moins de 74 immigrants clandestins. «Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’ANP ont intercepté, le 19 janvier, à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam (6e Région militaire), 47 immigrants clandestins de différentes nationalités», indique ainsi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. Il ajoute que «des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté 21 immigrants clandestins de différentes nationalités à Tlemcen (2e RM), Ouargla (4e RM), Béchar et Adrar (3e RM)». Dans un communiqué distinct, les services de la Gendarmerie nationale ont indiqué avoir arrêté «8 immigrants clandestins» à Mehalma, à l’ouest d’Alger. Ils sont «d’origines malienne, guinéenne, sénégalaise et béninoise». Ils ont été arrêtés «suite à un contrôle d’identité. Ces derniers se sont introduits illégalement sur le territoire national par la bande frontalière sud», ajoute le même document repris par l’APS. Fait nouveau, le communiqué de la Gendarmerie nationale précise que les immigrants arrêtés ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Koléa. Une première dans la mesure où d’habitude, la gendarmerie et les autres services de sécurité ne procèdent presque jamais à la présentation des migrants arrêtés devant la justice. Immigration et espionnage Ces arrestations interviennent alors que les services de sécurité ont annoncé, il y une semaine, l’arrestation de ressortissants africains travaillant en intelligence avec Israël. Une cellule d’espionnage au profit du régime sioniste avait été démantelée. «Originaires du Mali, du Kenya, du Liberia, du Nigeria, d’Ethiopie et du Ghana, ces présumés espions ont pu entrer en Algérie dans le cadre de l’accueil des réfugiés maliens.» «Ils ont été enrôlés par les services de renseignement israéliens avant d’entrer sur le sol algérien», assure l’un des enquêteurs dans cette affaire d’espionnage, avait écrit El Watan. Le mois de décembre a cependant été le plus dur pour les immigrants clandestins qui ont choisi de s’installer en Algérie. Suite à des escarmouches qui ont éclaté entre certains d’entre eux et des habitants de Dély Ibrahim, à Alger, plusieurs centaines d’entre eux ont été embarqués, de nuit et de force, dans des bus. Installés dans un premier temps dans un centre de transit à Sidi Fredj, à Alger, ces ressortissants africains ont été conduits vers un centre de regroupement situé à Tamanrasset, d’où ils ont été renvoyés dans leur pays d’origine. Le procédé a suscité l’ire des organisations de défense des droits de l’homme et des critiques de la presse étrangère. Des témoignages de certains de ces immigrants, relayés par des médias, ont semé l’émoi au sein de l’opinion publique. Une situation qui a poussé les autorités à tenter de s’expliquer. Tour à tour, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le directeur de cabinet de la présidence de la République ont affirmé que «l’Algérie respecte la dignité» des immigrants renvoyés dans leurs pays d’origine. Les autorités algériennes ont toujours expliqué que ces reconduites aux frontières se font de concert avec leurs pays d’origine.  


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