Le FFS a dénoncé, ce dimanche 22 janvier, une « énième provocation » et « l’acharnement judiciaire » contre ses militants qui comparaîtront devant la chambre d’accusation de la Cour de Ghardaïa mardi prochain suite à l’appel du procureur et des mis en cause.
Ces militants, dont un membre du Comité de coordination et de suivi (CCS), placés sous contrôle judiciaire en décembre, sont poursuivis pour « constitution d’association de malfaiteurs », « incitation à la haine » et « incitation à porter des armes ».
| LIRE AUSSI : Ghardaïa : trois militants du FFS placés sous contrôle judiciaire
Dans son communiqué, le FFS évoque « un dossier monté de toutes pièces par les services de sécurité ». « Les mis en cause ont contribué activement à ramener le calme et à la recherche d’une solution pacifique et durable à la crise qui a ensanglanté cette région du pays », rappelle le parti.
Le FFS met en garde « contre toute dérive autoritaire du pouvoir » et « exige l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires et la levée de toute mesure visant astreindre la liberté de ses militants ».
Il s’interroge aussi sur « les motifs réels de cette cabale judiciaire qui intervient à la veille des échéances électorales ».
Le FFS annonce le déplacement d’une « forte délégation » de sa direction nationale, des parlementaires du parti ainsi qu’un collectif d’avocats à Ghardaïa pour assister à cette audience.