Livraisons de gaz algérien à la France 

Engie contredit la version de la Sonatrach

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La directrice générale du groupe énergétique français Engie (ex-GDF), Isabelle Kocher, apporte la contradiction à la version de Sonatrach sur l’affaire de rupture de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) à la France. Dans une déclaration, lundi 23 janvier, rapportée par le quotidien français La Provence, la DG d’Engie affirme que la compagnie pétrolière algérienne « a connu des difficultés techniques dans ses propres capacités d’envoi de [GNL] ».

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Des problèmes de liquéfaction ?

« Ils n’ont pas pu nous livrer les bateaux de GNL qui arrivent à Fos-sur-Mer », explique Isabelle Kocher. Elle ne remet pas en cause les capacités de production de la Sonatrach, mais pointe un problème « dans la liquéfaction de son gaz », rapporte La Provence.

Cela dit, la DG d’Engie prend soin de ne pas accabler son partenaire, assurant que la compagnie algérienne a « bien pris la mesure de l’enjeu » pour la France, qui fait face à une vague de froid. En effet, « ils font l’impossible pour remédier à la situation », assure-t-elle, en référence à la Sontrach, toujours selon le quotidien français.

Cette déclaration vient semer le doute sur la version de la Sonatrach qui évoquait des « pressions » pour baisser les prix du gaz et des besoins « de quantités supplémentaires » d’Engie et de sa filiale GRTgaz, selon une source anonyme de la compagnie. Pour sa part, le ministre de l’Énergie, Nourredine Bouterfa, a démenti tout problème du côté algérien et a appelé à ne pas « s’inquiéter à la place des Français ».

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