Industrie automobile

Un taux d’intégration de 40% est vital



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Le montage automobile SKD n’est pas viable, si l’on n’arrive pas progressivement à un taux d’intégration nationale de 40%, car en dessous de ce taux, il est plus rentable d’importer des véhicules que de les monter en Algérie», a avancé hier Adel Bensaci, président du cluster mécanique de précision, au forum d’El Moudjahid. Le même responsable, repris par l’APS, a estimé que les véhicules montés actuellement en Algérie coûtent plus cher que les mêmes produits importés. Evoquant l’objectif visé par la création du cluster mécanique, M. Bensaci a expliqué que ce regroupement d’entreprises espérait offrir une alternative locale aux cinq milliards de dollars de pièces de rechange importées par l’Algérie annuellement. «Nous importons 99% de nos besoins en la matière (pièces de rechange) et ce marché doit être récupéré par les sous-traitants nationaux», a ainsi insisté le président du cluster mécanique de précision, créé en janvier dernier par cinq sociétés fondatrices. Présent à cette rencontre consacrée aux clusters, le président d’Algeria Digital Cluster, Ahmed Mehdi Omarouayache, a considéré qu’un cluster permettait à une société d’«avoir l’agilité d’une petite entreprise et la force de proposition du groupe». De son côté, le président du cluster Boissons d’Algérie, Mourad Bouattou, a fortement plaidé pour la création de clusters dans les autres secteurs. «Notre cluster a permis à ses membres une visibilité à l’international. Les étrangers viennent nous rencontrer en tant que groupe, car nous partageons une vision commune et nous parlons d’une seule voix. Le cluster est un accélérateur de réussite», a résumé le président de ce cluster créé en 2012 et regroupant 25 adhérents entre producteurs de boissons et opérateurs de la chaîne logistique. Selon les participants à ce forum, il existe en Algérie une dizaine de clusters seulement contre 240 en France.


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