La SAA et Cash signent un accord sur la concurrence



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C’est une première du genre du genre en Algérie. La Société algérienne des assurances (SAA) et la Compagnie algérienne des assurances dans le secteur des hydrocarbures (Cash) ont signé récemment un protocole d'accord de coopération commerciale et de saine concurrence.    Portant exclusivement sur les grands assurés (risques entreprises), cet accord vise à introduire «plus de déontologie dans le secteur des assurances pour faire en sorte qu'il y ait un respect entre les compagnies d'assurance elles-mêmes, et également vis-à-vis de leurs clients», explique M. Omar Akchiche, conseillé du P-dg de la SAA. L’accord conclu entre les deux compagnies vise en premier lieu à éviter certaines pratiques malsaines de quelques clients. Ainsi l’accord prévoit de s’assurer que la situation financière de chaque grand client à l'égard de sa compagnie d'assurance soit apurée lorsqu'il souhaite changer d'assureur, précise le même responsable.  A ce propos, un responsable de Cash explique que ces cas se produisent lorsque certains risques industriels exigent de l'assuré le paiement de polices d'assurance élevées.  Dans ce genre de situation, la compagnie d'assurance peut accorder à l'assuré un échéancier lui permettant de régler progressivement les primes d'assurances dues. Cependant, il arrive que certains clients changent de société d'assurance sans avoir apuré leurs dettes auprès de leur ancien assureur. Mais avec cet accord entre SAA et Cash, l'assuré ne pourra pas changer d'assureur dans le cas où il n'aura pas assaini sa situation financière.   Par ailleurs, et afin de ne pas créer une situation de dumping, les deux compagnies se sont mis d’accord à ne pas fixer la police d'assurance à un montant inférieur à celui proposé par l'autre pour les risques entreprises. Toutefois, pour partager les grands risques, les deux compagnies envisagent d'utiliser les capacités nationales de réassurance lorsqu'il s'agit de grosses affaires, et ce, à travers le partage du risque entre ces deux sociétés, et d'éviter ainsi le recours aux compagnies internationales de réassurance. Cependant, cet accord peut être élargi à d’autres compagnies de la place pour des raisons d’efficacité, a expliqué M. Akchiche. Car avec de tels protocoles d'accord il y a plus de coassurance  et d’échange d'informations concernant la clientèle assurée et à assurer une pratique concurrentielle fondée sur des principes professionnels et d'éthique, poursuit-il. La coassurance est une technique par laquelle plusieurs compagnies d'assurance garantissent un même risque au moyen d'un même contrat en vue d'en limiter les conséquences, permettant ainsi un partage des risques entre plusieurs compagnies d'assurance.


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