La Saoura face à un défi historique



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L’équipe sudiste, accompagnée de plusieurs dizaines de supporters, est arrivée vendredi après-midi à Enugu, au Nigeria, pour jouer la manche retour contre les Rangers, cet après-midi à 16h. Le maire de Béchar, Hamlili Mohamed, un fervent supporter des Sudistes, n’a pas raté cette occasion, il est parti, lui aussi, aux côtés de Zerouati, au milieu des joueurs et d’une soixantaine de supporters et de journalistes. Le wali de la capitale du Sud-Ouest, Toufik Dziri, ainsi que des dizaines d’inconditionnels des Aigles du Sud se sont rendus à l’aéroport Boudghen Lotfi de Béchar pour souhaiter un bon voyage au groupe. Avant l’embarquement, M. Dziri a tenu à encourager l’équipe et le staff. «En arrivant à ce stade de la compétition, vous avez prouvé que l’équipe est en bonne santé. Lors du match aller à Béchar (il était dans les tribunes, ndlr) vous avez été formidables et ceci est largement suffisant. Maintenant nous vous souhaitons un très bon match au Nigeria», a-t-il déclaré. A propos de soutien, le wali a, encore une fois, affirmé que «les autorités locales ne ménageront aucun effort pour soutenir notre club sur le plan moral et même matériel si c’est nécessaire». Il faut souligner que si la JSS a bénéficié d’un vol spécial, c’est grâce à M. Dziri. Après plus de quatre heures de vol, le groupe a passé plus d’une heure à attendre, au niveau de l’aéroport d’Enugu, le bus qui devait les ramener à l’hôtel. Samedi à 16h, l’équipe s’est entraînée, sans difficulté, sur la pelouse du stade qui abritera le match sous la direction de Khouda Karim. Les dirigeants du club sahraoui sont optimistes : «Maintenant, nous connaissons assez bien notre adversaire, le staff technique a corrigé toutes les erreurs constatées  lors du match aller, la semaine dernière à Béchar (1-1). Il va aussi procéder à quelques petits changements, un ou deux joueurs pas plus et nous comptons revenir à Béchar avec la qualification dans nos bagages inch’Allah. Sinon, nous aurons gagné une importante expérience pour l’avenir. Mais, nous avons toujours cette appréhension de l’arbitrage.»  


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