les bénéficiaires de l’Ansej remboursent leurs crédits

l’Ansej a recouvré  en 2016, 75% du total des crédits octroyés pour la création de micro-entreprises, ce qui  permit le financement, sans avoir recours au trésor public de 55% des nouveaux projets de l’année 2017.  l’Ansej a recouvré  en 2016, 75% du total des crédits octroyés pour la création de micro-entreprises, ce qui  permit le financement, sans avoir recours au trésor public de 55% des nouveaux projets de l’année 2017.    Ce qui devrait, selon le directeur de l'Agence ANSEJ l’autofinancement financer de nouveaux projets sans recourir au trésor public. Par ailleurs, A noter que depuis sa création en 1997, le dispositif de l’ANSEJ a permis de créer 370.000 micro-entreprises et de générer plus de 900.000 postes d’emploi. Une augmentation  a été enregistrée les dernières années du taux de projets portés par des diplômés universitaires et ceux issus de la formation professionnelle  qui est passé à 84 % en 2015 contre 20% en 2011.   Pour ce qui est du contentieux des jeunes porteurs de projets et l’Agence, les bénéficiaires doivent  s'engager à rembourser une partie des redevances  dont le taux de remboursement sera fixé de commun accord  avec la banque. Les jeunes  peuvent désormais bénéficier d'un rééchelonnement de leur dette bancaire selon le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi qui avait fait l’annonce en ce début du mois de février  devant le Conseil de la nation.  Les trois quart des micro-entreprises en activité  ayant été créées depuis 2011  ont des problèmes de financements. Bien qu’aucune statistique officielle n’ait été communiquée au cours des derniers mois, le phénomène des impayés concernant l’ensemble du dispositif  serait beaucoup plus important.  Selon les banques, la proportion des impayés atteindrait en réalité en 2016 entre 50 et 70%. Le montant total des créances détenues à ce titre dans le portefeuille des banques publiques s’élèverait pour sa part en 2016 à l’équivalent de plus de 7 milliards de dollars. L’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ)  vise l’autofinancement  et elle devrait atteindre son objectif d’ici trois ans selon son directeur général, Mourad Zemali.