Ouayhia assume et défend la mesure contre Ali Belhadj

« C’est dans l’intérêt du pays »



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Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet de la présidence de la République, assume et défend l’instruction, signée en décembre 2016 par le président Bouteflika, limitant les mouvements d’Ali Belhadj.

L’instruction, envoyée au commandement de la Gendarmerie nationale et à la DGSN, interdit à l’ex-numéro deux du FIS-dissous de quitter le territoire de la wilaya d’Alger.

« La mesure contre Ali Belhadj a été prise en raison de ses déplacements dans les fêtes de mariage et dans les mosquées où il lance des déclarations, des paroles et des critiques. Il y a eu des réserves à son propos pour l’intérêt du pays. S’il est empêché de quitter le territoire de la wilaya d’Alger, il garde sa liberté. Il n’est pas prisonnier. Nous ne souhaitons à personne de subir ce genre de dispositions, mais nous sommes obligés de les appliquer lorsque la sécurité du pays est en danger », a expliqué Ahmed Ouyahia dans un entretien au journal El Khabar.

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Interrogé sur le caractère illégal de la mesure, il a précisé que l’affaire a été traitée au niveau de l’État. « Et je suis le serviteur de cet État. Quand l’État trouve indispensable de prendre une mesure dans l’intérêt du pays, il le fait sans aucune hésitation. Et quand le Président veut communiquer la mesure aux institutions de l’État, c’est son directeur de cabinet qui s’en charge. Avons-nous fait du mal à Belhadj ? Hacha Lillah. Ce qui nous intéresse n’est-il pas de garantir la sûreté de notre pays et de nos enfants en prenant des mesures qui permettent d’atteindre ce but ? », s’est-il demandé.

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Tamalt n’a pas été poursuivi en qualité de journaliste

Interrogé sur le cas de Mohamed Tamalt, mort en prison après une grève de la faim, le 11 décembre 2016, Ahmed Ouyahia a précisé qu’il n’était pas poursuivi en sa qualité de journaliste. « C’est ce que je sais et c’est que j’ai lu.  Tamalt est mort, je n’ai pas envie d’en parler longuement. Mais, je dis que la grève de la faim ne peut pas être utilisée pour faire pression sur la justice, sinon ça serait l’anarchie. Où l’on reconnaisse au juge le pouvoir discrétionnaire d’appliquer loi ou pas », a-t-il dit.

On ne doit pas, selon lui, reprocher à la famille de Tamalt ou à sa défense de protester. « Mais, personne ne peut porter un jugement sur le magistrat qui n’a pas maintenu Tamalt en dehors de la prison, car cela toucherait au principe de l’indépendance du juge qui rend des sentences selon la loi et selon sa conscience », a-t-il appuyé.


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