Finance islamique

"une opportunité pour mobiliser l’épargne"



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Le gouvernement qui prévoit de lancer prochainement un emprunt obligataire ne devrait pas compter que sur le facteur "chariatique" afin de drainer une épargne important. D’autres facteurs sont importants a estimé Nasser Hideur DG de Al Salam Bank Algérie.     Leconews :Les autorités ont exprimé leur souhait d’ouvrir la voie aux produits islamiques sur le marché financier. Qu’est-ce que qui a induit ce changement sachant sue ce genre de produit n'était pas tellement prisé ? Nasser Hideur : Ce n’est pas une opposition dogmatique de la part des autorités publiques, c’est juste qu’il fallait donner les temps aux choses pour cet instrument alternatif afin qu’il puisse être assimilé, compris et prouvé sur le plan social et économique. Donc, c’est une ouverture naturelle pour les nouvelles opportunités pour le gouvernement  de mobiliser plus d’épargne notamment celui de l’informel et des ménages, ce qui constituera une occasion pour diversifier l’offre d’instrument financier pour le financement des activités économiques. C’est une évolution normale et naturelle. Ce n’est pas le besoin d’augmenter l’épargne qui a fléchit la situation en faveur de ces produits ? Les autorités ont montré leurs intérêts à ce genre de produit depuis les années 1990. La preuve et que la première banque à capitaux étrangers était la Barak Banque qui commercialise des produits sur la base de la finance islamique. Sauf que pour ouvrir la voie aux banques publiques et les encourager pour aller dans ce programme il a fallu du temps. C’est la nouveauté actuellement, avec l’entrée prochaine des banques publiques ce qui représente 85% du marché bancaire un nouvel élan sera donné à cette nouvelle finance. Un emprunt sans intérêt sera lancé prochainement. Pensez-vous qu’il réussira plus que le premier ? Ce n’est pas la contrainte chariatique "Chaaria" qui va garantir la réussite de l’emprunt obligataire gouvernemental sans intérêt.  Il faut restaurer la confiance et la crédibilité en les instruments de la politique économique. Il faut aussi communiquer  davantage pour drainer l’épargne et être plus persuasifs et convaincre les gens de souscrire. Quels sont les facteurs qui bloquent l’émergence de la finance islamique en Algérie, comparativement avec d’autres pays qui sont très en avance ?   Au contraire on est des précurseurs dans le domaine, et nous n’avons pas de facteur de blocage. Sauf que dans les autres pays, les institutions financière à caractère islamiques ont une politique un peu plus agressive et dynamique sur le marché à travers une dimension géographique plus audacieuse ce qui a permis à ces produits de se développer. Or,  chez nous avons 37 agences sur les 3500 agences existantes, donc c’est notre présence moyenne sur le terrain qui bloque. Sinon, la réglementation n’a jamais été un frein, au contraire, même en l’absence d’un cadre légal spécifique qui sera sûrement un élément important pour l’épanouissement de ces produits.  


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