Le prix du pétrole à l’américaine



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L’OPEP estime la baisse de l’offre mondiale de pétrole à 210.000 barils par jour  par rapport à janvier, tout en gardant espoir quant à la stabilité enregistrée durant l’année. Sauf que cette stabilité est suivie de près par une perte de 8% sur le prix du baril.    Conformément aux accords de limitation de la production, la production de pétrole mondiale a atteint 95,88 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 210.000 barils par jour mais, le fait que cette réduction ait été suivie de prés d’une baisse des prix et, malgré l’optimisme de l’organisation des pays exportateurs qui ont œuvré pour cela, le marché demeure inquiétant.  Le prix du Brent a perdu en cinq séances plus de 8% de sa valeur pour se revenir au seuil le plus faible depuis trois mois soit 51,5 dollars. Les raisons avancées par les analystes sont la conjugaison d’un certain nombre de facteurs dont la publication des chiffres hebdomadaires des stocks de pétrole  américains qui affichaient une cinquième hausse consécutive atteignant un niveau historique soit, plus de 2 milliards de barils. A cela, s’ajoute le nombre grandissant de puits en activité aux Etats-Unis soit 617 actuellement  ce qui augure d’une offre abondante que seul l’accord de l’Opep ne peut contrer.  Les Etats Unis à eux seuls, réussiront à plomber les cours du baril du fait qu’ils ont atteint 9 millions de barils/jour, considéré par les analystes comme un pic historique. Surtout que cette production pourrait franchir la barre de 10 millions de barils/jour à la fin de l’année prochaine. La pression américaine est sans équivoque. D’où le désarroi des exportateurs membres de l’OPEP, dont l’Arabie Saoudite qui évoque l’alternative d’une autre réduction du plafond de production de l’organisation. Sauf qu’il est peu probable qu’elle consente à compenser la part des autres membres comme l’Iran et l’Irak qui ne sont toujours pas en mesure de sacrifier des recettes pour leurs besoins spécifiques. Cet état de fait risque aussi dans le court terme d’affaiblir les achats massifs au regard de la disponibilité et donc d’un éventuel retour à un prix plus faible. Ce qui précipiterait davantage les cours dans la zone rouge.  L’Arabie Saoudite appréhende déjà l’impact sur l’investissement qui dépend d'un niveau suffisamment élevé des cours pour attirer du capital. 


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