L’Algérie lance une campagne de promotion dans le Washington Post



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Un publi-reportage faisant la promotion de l’Algérie a été publié mercredi 22 mars dans le Washington Post. Sponsorisés par plusieurs entreprises privées et publiques, ces articles cherchent à illustrer le dynamisme du pays dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, des mines, de la pharmacie. Ils louent l’énergie du secteur privé, les politiques financières et immobilières du pays.

Assez visiblement, le publi-reportage vise à rehausser l’image et l’attractivité du pays pour les investisseurs et les touristes, américains en particulier, et montrer la volonté de diversification de l’économie algérienne hors des hydrocarbures, dont la chute des prix n’est mentionnée que comme un obstacle que le pays est bien résolu à dépasser.

Le publi-reportage présente en effet l’Algérie comme un pays doté de « résilience » où, malgré la chute des prix des hydrocarbures, « le moral reste élevé ». « En Algérie, nous croyons aux vertus du pragmatisme et du sens commun, et nous affirmons que l’économie de notre pays et de ses lois garantissent des conditions d’affaires convenables pour tous les opérateurs », assure le président Abdelaziz Bouteflika.

La crise est quasiment balayée, et l’un des articles affirme que « (la crise), les entrepreneurs algériens ne s’en plaignent pas. Leur plus grand cauchemar, ce sont la bureaucratie et l’économie informelle ; tout le secteur privé en souffre, bien qu’il reste dynamique et le premier fournisseur d’emploi, en continuant à absorber une main-d’œuvre sans cesse croissante ».

La parole est donnée des membres du gouvernement comme Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitant, qui « (attend) l’avenir avec impatience », Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, et Hadji Baba Ammi, ministre des Finances, qui est « confiant », bien que « réaliste ».

Arcofina Holding et son projet immobilier Alger médina sont clairement mis en exergue : « Nous sommes un pays de libre-échange, mais l’économie est essentiellement sous le contrôle de l’État. Si vous voulez faire des affaires, vous n’avez pas besoin d’autorisation, sauf si vous produisez ou manufacturez quelque chose. Il n’est pas facile d’avoir cette autorisation. Ce qui signifie que nous sommes très peu nombreux », affirme Abdelouahab Rahim, président de la Holding.

Les réalisations d’acteurs publics sont également mises en avant. Parmi eux, Mohamed Loukal, gouverneur de la Banque d’Algérie qui promet « d’ambitieuses réformes » pour le soutien des exportations autres que les énergies fossiles.

Autre thème évoqué, celui du développement des assurances avec notamment Hassan Khelifati, PDG d’Alliance Assurances qui met en avant le fait que son entreprise est « jeune » et « flexible ». « Nous croyons que les PME sont l’avenir économique du pays. L’agriculture et le tourisme ont un immense potentiel », affirme Youcef Benmicia, directeur chez CAAT.

Enfin, l’Algérie est décrite comme une destination touristique « d’une rare beauté » et largement sous-estimée -en illustration, sont cités Alger, Tipaza, Oran, Bejaïa, Biskra, le Hoggar, Tamanrasset, Ghardaïa. Une citation sur Alger de l’auteure américaine Edith Wharton sert de pont avec les États-Unis : « Jamais une ville ne fut plus noblement placée. C’est une ville d’une rare beauté et d’un contraste enthousiasmant et désorientant ».


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