L’Algérie favorable à l’extension de l’accord de réduction de l’Opep

Le ministre de l’Énergie Noureddine Boutarfa a annoncé samedi 25 mars son soutien à une extension au-delà du mois de juin de l’accord de réduction de la production de pétrole conclu entre l’Opep et les pays producteurs non membres du cartel.

Dimanche, des ministres de l’Opep et certains ministres hors Opep se rencontreront au Koweït pour discuter de la possibilité de cette extension. Parmi ces ministres figurent ceux du Koweït, de l’Algérie, du Venezuela, de la Russie et d’Oman, selon le Kuwait Times.

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Il sera aussi question, lors de cette rencontre, « d’évaluer la mise en œuvre de l’accord de réduction des volumes de production des pays Opep et non-Opep, du développement des marchés pétroliers et des cours du pétrole ainsi que de la situation des stocks au niveau mondial », a indiqué M. Boutarfa sur sa page Facebook.

« Nous progressons sur la voie de l’équilibrage du marché », a annoncé M. Boutarfa ce samedi, selon Bloomberg. « Les stocks en Europe et en Asie diminuent, nous les verrons aussi diminuer aux États-Unis, et cela rassurera le marché ».

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M. Boutarfa a annoncé être favorable à une extension de « trois ou quatre mois » de l’accord de réduction. Il assure que l’Algérie a « complètement et totalement respecté » son engagement de réduire de 50.000 bpj sa production de pétrole brut. « Nous tenons à être exemplaires dans la mise en œuvre de cet accord et l’Algérie est un exemple », s’est félicité M. Boutarfa, qui prévoit que les résultats de l’accord de l’Opep seront visibles dans les semaines à venir.

Les pays membres ont appliqué l’accord à 106%, rapporte Bloomberg, tandis que les pays hors Opep l’avaient appliqué à 64% le mois dernier.

L’Opep a appliqué l’accord de réduction à des niveaux « jamais égalés auparavant », a déclaré le ministre, qui a « salué les efforts » faits par l’Irak. « Dans le passé, c’était 60 à 65% », a précisé M. Boutarfa selon Bloomberg, indiquant que pour les pays hors Opep, « ce serait graduel plutôt qu’instantané ».

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Dans un contexte d’augmentation de la production de pétrole américain, l’Irak et l’Angola ont signalé leur volonté d’étendre l’accord, rapporte Bloomberg.

L’Arabie saoudite, chef de file de facto de l’Opep, a indiqué être devenue plus favorable à cette extension, si les stocks demeurent à un niveau supérieur à la moyenne sur cinq ans, qui est l’un des objectifs de la réduction.

Du côté de la Russie, le ministre Alexandre Novak a indiqué à Koweït City que son pays avait réduit sa production de 185.000 bpj par rapport à octobre, la réduction escomptée étant de 300.000 bpj.

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