Diffusion de photos sur les réseaux sociaux

Tahkout porte plainte contre X



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Mahieddine Tahkout a annoncé, ce dimanche 26 mars, le dépôt d’une plainte contre X auprès de la Gendarmerie nationale suite à la campagne de « diffamation » dont fait l’objet son groupe. Cette décision intervient après la polémique suscitée par les photos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des véhicules Hyundai neufs et emballés où seules les roues étaient démontées. Le ministre de l’Industrie a d’ailleurs annoncé, ce dimanche, l’envoi d’une commission d’inspection mixte au niveau de l’usine.

« Tout ce qui a été diffusé sur Facebook, c’est de la diffamation, de la propagande et des rumeurs, nous avons déposé une plainte auprès de la Gendarmerie nationale », a déclaré Mahieddine Tahkout à la chaîne de télévision privée Numidia TV, propriété de son groupe. Dans son intervention, il a assuré qu’il travaillait pour l’indépendance de l’économie algérienne, et accusé des parties, qui sont derrière cette propagande, de « bloquer les investisseurs algériens »

« Ces gens ne veulent pas que l’Algérie avancent. Ils ne pensaient pas qu’un jour l’Algérie crée une entreprise (…). Certains ont le monopole, sans citer des noms, dans la vente de voitures. Les gens n’achetaient plus chez eux », a-t-il dénoncé. Pour lui, ces parties veulent continuer à voler l’Algérie et les Algériens, et « garder leur contrôle sur le marché de l’automobile dans le pays comme auparavant ». Ces parties qui se sont constituées en lobby veulent « contrer les efforts de l’Algérie visant à sortir de sa dépendance », selon Tahkout, qui ne cite pas de noms.

Mahieddine Tahkout a également estimé que ceux qui sont derrière la campagne sont opposés à la règle du 51/49%. Ceux qui « visent l’investisseur algérien travaillent pour l’intérêt de parties étrangères pour empêcher l’Algérie de sortir de sa dépendance ». Ces parties « n’ont pas accepté l’entrée des Algériens dans le marché car ils voulaient rester seuls », accuse Tahkout.

Pour lui, cette « campagne féroce ne l’affaiblit pas ». Bien au contraire, elle le « renforce ». « Il est irrationnel de faire d’importants investissements pour monter des roues. C’est illogique ! À Tiaret, on fait du montage des kits validés par le ministère de l’Industrie », a rappelé M. Tahkout. « Nous appliquons le cahier des charges avec lequel tous les opérateurs économiques du secteur travaillent. Nous devions arriver à 15% d’intégration en trois ans, nous avons devancé les choses. J’ai construit une usine de fabrication de plaquettes de freins ! », a-t-il insisté.

Selon Mahieddine Tahkout, les Algériens pourront se procurer une voiture de la marque iranienne Saïpa, montée dans l’usine de Tiaret, « à 100 millions de centimes » et même moins. « C’est un véhicule populaire ! Laissez-nous travailler, arrêtez de faire de la propagande ! », s’est-il énervé.


 


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