L'Algérie n'est pas concernée par la viande avariée



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Les opérateurs brésiliens concernés par le scandale de la viande avariée ne sont pas des fournisseurs de l'Algérie, a garanti hier le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chelghoum Abdesselam.

« L'ambassade d'Algérie au Brésil nous a expédié la liste de quatre exportateurs de viande rouge éclaboussés par ce scandale et nos fournisseurs n'y figurent pas », a assuré le ministre en marge d'une journée d'information sur l'assurance complémentaire santé au profit des professionnels de la pêche et de l'aquaculture.

Il a souligné qu'en tout les cas, les viandes importées passent par des laboratoires certifiés, et systématiquement par les laboratoires d'analyses de son département.

Chelghoum a ajouté que son ministère a procédé par mesure de sécurité à la suspension momentanée de l'importation des viandes en provenance de ce pays et a analysé minutieusement les quantités introduites en Algérie.

« Nous avons reçu de ce pays un seul conteneur de 24 tonnes de viandes rouges qui se trouve toujours au port d'Alger », a-t-il dit en assurant le consommateur que toutes les quantités des viandes commercialisées sont propres à la consommation.

Sur un autre registre, le ministre a évoqué l'informatisation de son secteur pour avoir une plus grande visibilité dans la gestion. « Nous procédons à la numérisation des chambres d'agriculture, des chambres de pêche et d'aquaculture, ce qui nous permettra de savoir le nombre réel des agriculteurs, des éleveurs et des professionnels de la pêche », a-t-il déclaré en expliquant que les résultats préliminaires de cette opération, qui aura lieu dans quelques mois, faciliteront l'exploitation des données sur le nombre des professionnels de l'agriculture par filiale et des assurés. Interrogé sur le développement de la production de thon rouge, il a avancé 1 040 tonnes cette année.

Le directeur général de la pêche et de l'aquaculture au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Taha Hammouche, a évoqué pour sa part l'objectif de cette journée d'information sur l'assurance complémentaire santé au profit des professionnels de la pêche et de l'aquaculture, en affirmant qu'il faut inculquer au professionnels du secteur la culture de l'assurance des personnes, qui reste non obligatoire, bien que le pêche figure parmi les métiers à haut risque.

Hammouche a indiqué que sur un total de 49 000 marins inscrits, 30 000 pêcheurs professionnels sont couverts par l'assurance des personnes. « Alors que les travailleurs de tous les secteurs contribuent à 36 % dans les cotisations, les pêcheurs ne cotisent qu'à hauteur de 12 % », a-t-il indiqué en soutenant que les travailleurs de ce secteur disposent de mesures spécifiques.

Il a expliqué que l'assurance des personnes concerne la protection des pêcheurs par des mesures complémentaires dont la consultation au niveau des ports, l'assurance au cours de leurs déplacements à l'étranger. Il a précisé que l'adhérent contribue à hauteur de 20 %, soit 500 dinars par an, alors que 80 % sont assumés par la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA).


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