Les Algériens de l’étranger transfèrent 2 milliards de dollars vers le pays loin derrière les Marocains



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La communauté algérienne établie à l’étranger a transféré un montant de 2 milliards dollars vers l’Algérie en 2015, selon une étude de la Banque Mondiale (BM), publiée ce mardi 28 mars. Ceci représente l’équivalent de 0,9% du PIB de 2014, selon la même source. L’étude de l’institution internationale vise à mesurer l’engagement des ressortissants des États de la région Moyen Orient – Afrique du Nord (Mena) envers leur pays d’origine.

À titre comparatif, les Marocains établis hors du royaume ont envoyé 6,4 milliards de dollars (6,5% du PIB), quand les Tunisiens ont transféré 2,3 milliards de dollars (5% du PIB). Les Égyptiens occupent la première place de la région, avec un montant de 19,7 milliards de dollars, indiquent les données de la BM.

En termes de nombres, la diaspora algérienne a atteint les 905 365 personnes, selon des chiffres d’une institution onusienne, cités par la Banque Mondiale. En comparaison, les Tunisiens sont deux fois moins nombreux (453 000), alors que les Marocains plus de 1,5 million à s’être établis à l’étranger, précise la même source. Les Palestiniens sont les plus nombreux à l’étranger, avec plus de 1,8 million de personnes.

Blocages des investissements : la règle « 51/49% » pointée du doigt

Par ailleurs, la Banque Mondiale affirme que les « membres de la diaspora MENA ne sont pas intéressés de devenir des « angel investors », malgré leur capacité à investir. Seuls 10% des ressortissants MENA interrogés indiquent être des « angel investors ». Parmi ceux-là, 12% sont des Algériens, détaille l’institution internationale

Concernant l’Algérie, cette situation « reflète probablement le manque d’opportunités d’affaires au pays et les alternatives plus lucratives offertes dans leurs pays de résidence ou sur le marché mondial », indique la même source. À ce titre, la communauté algérienne cite la règle « 51/49% » régissant l’investissement étranger comme principal frein. En effet, celle-ci met les ressortissants algériens établis à l’étranger sur un pied d’égalité avec les investisseurs étrangers, rappelle la Banque Mondiale.

Paradoxalement, les ressortissants établis à l’étranger sont à l’origine de près de 85% des brevets enregistrés dans le pays, selon l’étude en question. À l’inverse, les « locaux » sont responsables de moins de 15% des brevets déposés en Algérie, tandis que les « immigrants », soit les étrangers établis dans le pays représentent à peine deux points de pourcentage.

Une tendance qui se confirme dans la majorité des pays de la région MENA, à l’exception des pays du Golfe. Ce sont les étrangers qui y enregistrent le plus de brevets, indique la Banque Mondiale. Seule la Turquie a une proportion de nationaux (environ 67%) plus importante que les autres catégories.


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