EDITO

Faut-il battre ‘’l’assistanat’’ ?



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Lorsque l'assistanat aura été ‘’battue’’ et la tirelire aura implosé, comme disent les ‘’gens’’, il restera à trouver autre chose pour inventer un autre model social  pour les rentiers ‘’tranquilles’’. En attendant, on assiste à une campagne sans cesse bavardée à l'aune de sondages sans cesse supputés, et pour les autres une bonne occasion est fournie, à travers ce vote pour sucer le citron et les faire grimacer. La question du vote, hélas, sera comme par miracle promptement évacuée, alors que le peuple veut l'occulter dans une peureuse abstention à travers le boycott. Qui put douter, un seul instant de la réalité de l'entreprise des tenants d'une politique malade, qui cherchent à formaliser par la cohérence de leurs politiques mortifères, pour éviter le lâchage. Mais, en minimisant même la conspiration de certains déchus qui est en train de se matérialiser, certains récusent ainsi la portée la légitimant presque. Comme si l'on avait de cesse, que de se persuader, que les électeurs ne seraient que de pauvres bougres surtout, qu'il ne fallait voir dans le désir proclamé d'une contorsion tactique, qui pourrait être le contraire de ce que l'on attend, aussi gare au dérapage, car il n'y a pas de plan B» pour nos candidats parachutés, et c'est la formule qui fédère toutes les prosternations devant Dieu. Mais ne jamais oublier, cependant, que ces impudentes pleurnicheries ne sont jamais innocentes et que se ne sont que des larmes de crocodile. En cette fin de règne pour certains, et qui prend tous les jours la forme d'une tragicomédie, l'on sent que l'épilogue se dessine dans les soubresauts névrotiques d'un discours fascisant, tout à la fois contraint et désiré, mais asséné comme unique va-t-en guerre . Au succès de l'enfumage, d'une campagne réductible à un référendum sur les modes rituels tribales on se dit par devers soi qu'il n'y a décidément pas que les animaux que l'on mène à l'abattoir et c'est ce que l'on croit.


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