Un savoir-faire au service de l'économie nationale



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Après une semaine de grande activité, le 21e Salon international de l'artisanat traditionnel a fermé ses portes mercredi. L'édition de cette année 2017 se caractérise par un florilège de nouvelles créations et par un esprit d'innovation admirable où le sens du modernisme se conjugue avec le traditionalisme ancestral.

Ce Salon constitue un riche et dense panorama du savoir-faire de nos populations, une pratique qui prise dans les valeurs de notre patrimoine, aussi loin que l'on remonte dans le temps.

Ce savoir-faire s'illustre dans tous les domaines de l'activité humaine, et en ces temps où l'économie s'essouffle, cherchant de nouvelles voies pour un regain de croissance et de développement, l'artisanat semble être une planche de salut avec des apports non négligeables.

C'est pourquoi l'édition de cette année a été placée sous le signe de l'artisanat au cœur de l'économie. Ce Salon a occupé tous les espaces de l'imposant pavillon central de la Safex.

Les nombreux stands ont laissé peu de place pour la circulation des visiteurs qui se bousculaient dans ces voies de passage étroites. Il suffisait qu'un léger attroupement se crée auprès d'un stand pour que se produise un goulot d'étranglement dans les allées. C'est que les visiteurs ne font pas que passer rapidement. Leur intérêt est attiré par chaque exposition et ils s'attardent volontiers pour en savoir davantage sur les produits présentés, leur mode de fabrication, leur disponibilité.

Ils n'ont pas hésité pas à mettre la main à la poche pour acheter des produits ou répondant aux normes de notre patrimoine ancestral. Ici, l'artisan travaille avec ses mains et son génie créatif, et chaque produit réalisé se distingue par son raffinement, son originalité et sa singularité, très loin de la standardisation et de la froideur du système industriel.

Ce savoir-faire artisanal présenté lors de ce Salon provient de nombreuses villes et localités des diverses régions d'Algérie : de Tlemcen, de Tizi Ouzou, de Batna, de Tindouf, de Ghardaïa… Les objets travaillés dans le cuir ou dans les métaux étaient les plus recherchés mais aussi les tapis, les vêtements et les costumes traditionnels.

Ce Salon se distingue aussi par la perfection atteinte dans la fabrication des gâteaux traditionnels, mais aussi par la forte participation de pays étrangers venant notamment du Maghreb et du Moyen-Orient. Cette participation étrangère constitue un stimulant d'échange et d'enrichissement mutuel ainsi que une opportunité de coopération.


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