GESTION DE LA CRISE PETROLIERE

Sellal assume et il le fait savoir



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La dernière conférence de presse animée conjointement avec son homologue, a été l’occasion pour le premier ministre, M. Abdelmalek Sellal pour parler de la situation économique du pays. Le Premier ministre a fait remarquer que l'Algérie est bien dirigée par le président Abdelaziz Bouteflika. "Je ne fais rien et je ne décide rien sans le lui demander", a-t-il affirmé. M. Sellal a précisé que le pays a ses institutions avec un  Parlement qui fonctionne, rappelant  que le 4 mai prochain auront lieu les élections législatives pour le   renouvellement de la composante de  l'Assemblée populaire nationale (APN). "Nous avons une Armée qui est debout, garante de la sécurité du pays, et  qui combattra le terrorisme jusqu'à  son éradication définitive", a-t-il poursuivi. M. Sellal a indiqué que l'Algérie a pu  préserver sa stabilité alors que des think-thank étrangers prédisaient une "explosion" sociale après la  chute des prix du pétrole. "Nous sommes un pays stable qui avance correctement et nous avons réussi à  préserver la stabilité du pays alors que nous avons plusieurs frontières au rouge", a-t-il ajouté. L’Algérie a su résister aux effets négatifs du contre-choc pétrolier malgré « une baisse de 70% » de ses recettes en devise, a-t-il encore affirmé. « Nous avons résisté contre le contre-choc pétrolier. Depuis juillet 2014, les cours (du pétrole) se sont effondrés et on a perdu 70% de nos recettes pétrolières. On a tenu, on tient et on tiendra », a-t-il rassuré. Mieux : l’Algérie ne recourra pas à l’endettement extérieur, promet M. Sellal. « Le peu de dettes qui existe, c’est le fait du secteur privé », a-t-il expliqué. « Nous n’allons pas nous endetter », a-t-il encore une fois assuré. Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué que l’Algérie ne compte pas interdire les importations mais plutôt de les restreindre pour certains produits. « Les licences d’importation, c’est une loi qui a été instaurée (…) Son objectif n’est pas d’arrêter les importations. Nous sommes dans l’obligation de restreindre certaines importations. On n’interdira aucune importation », a  expliqué Abdelmalek Sellal.


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