L'idée ingénieuse de Abdelaziz Belaïd



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Enfin une bonne idée d'un jeune chef de parti récemment créé, qui participe à cette campagne législative en manque d'inspiration et d'originalité.

Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a proposé la création de zones de libre-échange dans les wilayas frontalières, et notamment celles de l'est du pays avec la Tunisie. Le leader de cette formation a affirmé que la mise sur pied de ces zones permettrait de « substituer les échanges commerciaux aux activités de contrebande et de commerce parallèle qui nuisent à l'économie nationale ».

Pour lui, la création de zones industrielles dédiées à la sous-traitance pourrait rendre les régions frontalières « attractives pour les investissements et les capitaux » ce qui permettra, de son avis, de « créer des richesses et des postes d'emploi ».

La Tunisie, pays voisin sans grandes ressources naturelles mais qui a réussi sa mue démocratique a exporté, pour l'année 2016, des pièces de rechange destinées à l'industrie automobile pour une valeur nominale de 5 milliards de dollars.

Cette proposition, qui ne manque pas d'intérêt pour les deux pays, a cela de particulier qu'en plus de revitaliser leur économie,, elle participerait à l'intégration régionale dans le cadre de la construction du Grand Maghreb.

Cette initiative (Union du Maghreb) célébrée en grande pompe en 1988 à Zéralda, bat de l'aile depuis plus d'une décennie à cause des interférences politiques qui ont freiné la réalisation de ce vieux projet porté par les anciens révolutionnaires des années 1940.
La SG du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, est pour le moment la seule à prendre des engagements précis avec des propositions plus courageuses les unes que les autres.

Elle a indiqué mardi dernier à Constantine que son parti s'engage, entre autres, à « bannir les mesures restrictives entravant le développement local, à sauver l'université algérienne en luttant contre le système Licence, master, doctorat (LMD) et à mettre en place une école scientifique où l'enseignement en Amazigh sera obligatoire ».

Elle a ajouté que le PT « œuvrera également à lutter contre la corruption, à instaurer un ministère de la Planification, à établir un système d'import juste et équitable, et à libérer la presse de toute pression « .

Plusieurs engagements en rapport notamment avec l'amélioration du pouvoir d'achat des Algériens, dont celui relatif à « l'ajustement des pensions et revenus », ont été également pris par le parti de Hanoune.

Le pied de nez du FFS à Salima Ghezali

La journaliste Salima Ghezali, candidate et tête de liste du FFS à Alger n'est pas du tout au bout de ses peines. Après son parachutage inexpliqué dans cette liste et la grogne des militants qui s'en est suivie, elle vient de subir un terrible camouflet.

L'affiche du parti a mystérieusement fait abstraction de sa photo, remplacée par celle du leader feu Hocine Aït Ahmed.
Après les femmes sans visage sur certaines affiches, le FFS adopte le concept de l'affiche sans le candidat.

Qui dit mieux ? Ce parti, qui a décidé de jouer sur le pathos des citoyens, fait montre d'un cynisme absolu et bouscule même les sacro-saints principes moraux. Le FFS, qui court depuis quelque temps après une « aura » perdu, ne sait plus sur quel pied danser.

Un populisme de bon aloi ou une fuite en avant annonciatrice d'une chute programmée ? Parmi les rares formations politiques à craindre le spectre de l'endettement et qui le dit clairement, sans tabou, le RND de Ahmed Ouyahia. Bien évidemment, ce dernier est dans son rôle puisqu'il n'est plus aux commandes du pays.

Le SG du RND a mis en avant l'importance de l'ouverture du marché national pour permettre aux produits nationaux d'aller à la conquête du monde de la concurrence, l'encouragement de l'industrialisation et la promotion des exportations en vue de s'éloigner du « spectre de l'endettement » qui a constitué, durant des années passées, « un fardeau pour l'Etat », dira-t-il.

Ouyahia a levé aussi un autre tabou, celui du colonel Chabani, exécuté par ses pairs quelques mois après l'indépendance du pays.
« Biskra, qui accueille le mausolée de Okba Ibn Nafa, reflète la grandeur de l'histoire de l'Algérie avec aussi des martyrs dont Si El Haouès et le colonel Chabani » a-t-il tenu à souligner aux habitants de cette wilaya.

Le FNA de Moussa Touati a cru bien faire, lui, dans la surenchère politique. Son parti, qui a perdu sa visibilité depuis quelques années, menace de sortir dans la rue au lendemain des résultats si le FNA suspecte une fraude.

Lors de son passage à Aïn Témouchent, Moussa Touati le dit clairement et sans ambages : « Nous allons appeler à une grève nationale si la volonté du peuple n'est pas respectée lors du scrutin. Une grève qui ressemblera à celle des six jours en 1958 », dit-il en référence à l'opération initiée par le FLN en pleine guerre d'indépendance.

Le leader du MPA Amara Benyounès, ancien ministre du Commerce, règle ses comptes trois ans après son départ, avec la mouvance islamique qui l'accusait d'avoir signé des licences d'importation de boissons alcoolisées : « Je défie quiconque d'apporter la preuve irréfutable que j'ai signé une seule licence pendant cette période ministérielle.

Mes prédécesseurs, et je ne les citerai pas par décence, avaient délivré 981 autorisations d'importation de boissons alcoolisées, et je peux certifier que deux ans après mon départ du gouvernement, ce phénomène s'est accru », dit-il pointant du doigt Djaaboub, membre du MSP.

Ghoul piaffe d'impatience

Enfin la palme du mauvais élève revient incontestablement au président du TAJ, Amar Ghoul, qui n'arrête pas d'anticiper les résultats du scrutin où il se donne, toute honte bue, la troisième position après le FLN et le RND.

Mimant le SG du FLN Ould Abbès, qui proclame une victoire large de son parti, Ghoul annonce même que le sien sera présent en force dans le prochain gouvernement issu des élections législatives du 4 mai prochain. Dit-il vrai ?


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