Hanoune s'attaque au FLN et au RND



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La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, s'est attaqué pour une fois simultanément et frontalement aux deux partis que sont le FLN et le RND, anticipant même sur « une intifada du peuple si ces deux formations ne changent pas de comportement envers le peuple ».

Celle qui n'a pas la langue dans sa poche a parlé de « grave préjudice » causé à l'Etat et à ses institutions par la conduite de ces partis. La présidente du PT voit en les discours et le comportement des cadres de ces partis une « attitude provocatrice » pour les Algériens qui, selon elle, finiront par se révolter. « Si vous continuez comme ça, le peuple sortira dans la rue.

Vous avez échoué, admettez-le », dit-elle, estimant que « le peuple a totalement perdu confiance en les institutions de l'Etat, dont l'Assemblée populaire nationale, à cause du comportement des élus de ces partis du pouvoir ».
Louisa Hanoune appelle à « rejeter les politiques économiques et sociales imposées et servant les intérêts d'une minorité aisée ».

La réponse n'est pas venue de Ould Abbès ou de Ouyahia, mais de celui qui joue les porte-parole de ces deux formations, embarquées dans une lutte de leadership. « L'impasse politique ou les protestations de rue qui s'ajoutent à la crise que traverse l'Algérie ne mèneront pas à des solutions pour nos problèmes ; par contre, elles sèmeront l'anarchie dans le pays.

De ce fait, nous sommes tous tenus d'agir pour une démocratie calme et sereine afin de trouver de véritables solutions à tous les maux qui nous rongent », a lancé Amara Benyounès. Et pour justifier ces propos, il ajoute : « Regardez ce qui se passe en Syrie, en Libye, en Irak, où les guerres ne profitent qu'aux pays occidentaux qui cherchent à préserver leurs intérêts dans ces régions. »

Pour départager les partis qui se disputent l'inventaire du président Bouteflika et ceux qui agitent le spectre d'une agression extérieure, le FNA préconise la mise en place d'une charte nationale « définissant les contours de l'Etat et ses orientations futures et consacrant le principe de l'alternance au pouvoir et le droit du peuple d'être au fait de tout ce qui concerne son pays ». Net, précis et surtout salutaire.

Le président de l'Alliance du MSP-FC, Abderrezak Mokri a, lui, appelé « à éloigner l'école de tous les conflits idéologiques et à accorder la priorité à l'élève et à l'enseignant ». Mokri veut promouvoir les « sciences humaines (qui constituent selon lui, un des principaux axes du programme que l'Alliance compte concrétiser si elle parvient à décrocher des sièges à la prochaine APN », dit-il.

Le président du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a plaidé pour la création d'un Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement qui aura pour mission de « promouvoir le système d'éducation nationale et d'améliorer le rendement pédagogique ».
Ghouini a estimé que le produit de l'école et de l'université algérienne se caractérisait aujourd'hui par « la précarité de la formation et de l'assimilation scientifique.

Ce Conseil supérieur doit être composé de compétences et d'experts algériens du secteur de l'éducation, et non pas placé entre les mains d'administrateurs et politiciens afin d'éviter d'éventuelles tensions idéologiques », a ajouté le président du mouvement El-Islah . El-Islah appelle à épargner ce secteur des luttes idéologiques et politiques.
Qui vise-t-il ?

Les démocrates ou les réformateurs ? Difficile de déchiffrer ses propos. Mais son coup de gueule envers le FLN de Ould Abbès est clair comme de l'eau de roche. Apportant un soutien inattendu au SG du RND Ahmed Ouyahia, qui n'en demandait pas tant, Ghouini a critiqué ceux qui, durant cette campagne électorale, disent « être eux-mêmes l'Etat », estimant que « la scène politique algérienne ne peut se réduire à une seule formation politique ».

La cible semble évidente : le FLN de Djamel Ould Abbès qui, lui, a l'inverse de tous ses prédécesseurs, est le moins porté sur la diatribe. Preuve en est cette phrase prononcée hier au détour d'une révélation sur le nombre de femmes candidates (183) pour les législatives.

Il a exhorté les partis politiques à se respecter mutuellement et à éviter la « politique infructueuse de l'invective ». Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a pris une mesure qui a surpris tout le monde lors de la tripartite de Annaba le mois passé.

Il a en effet décidé de mettre sous sa coupe le comité de suivi des investissements jadis sous la bannière de l'ANDI. Cette mesure n'enchante pas Ahmed Ouyahia qui redoute une entourloupe. Ahmed Ouyahia a indiqué que sa formation politique « s'engage à améliorer le climat de l'investissement, y compris en le libérant de la centralisation de la décision ».

Selon lui, la promotion de l'investissement « veut dire aussi lutter contre la corruption sous toutes ses formes », et « ne pas exposer l'économie au danger d'effondrement comme cela s'est produit depuis quelques années, au risque d'aggraver le chômage, de geler les projets de développement, de suspendre le soutien agricole et de pousser les entreprises à la faillite ».


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