Quel avenir pour le commerce de proximité ?



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Ouverts et inaugurés depuis quelques temps, voire des années par l’Etat qui a débloqué des sommes considérables pour leur réalisation, certains marchés de proximité semblent abandonnés et désertés par leurs occupants, ils sont mêmes boudés par quelques populations. Et dire que leur ouverture a suscité, parmi de nombreux citoyens des cités limitrophes de grands espoirs. Ces initiatives d’ouverture de ces matchés de proximité ont pour but, tout d’abord la résorption du chômage parmi les jeunes et les personnes sans travail, également le   soulagement du citoyen qui n’aura plus à faire des déplacements couteux et pénibles, ailleurs loin de son domicile et de sa cité et/ou quartier, il est aussi question de l’éradication définitive du marché informel. Mais ces marchés de proximité dont les bénéficiaires sont détendeurs d’actes légaux pour leur exploitation réalisés par l’Etat avec des sommes considérables, notamment, dans l’espoir de créer l’emploi et réhabiliter certaines activités à l’agonie, tel que l’artisanat très longtemps négligé, ne semblent susciter aucun intérêt par ces derniers. Notons, que la réalisation de ces structures commerciales permettra par la même occasion, la  récupération d’assiettes foncières de terrain délaissées servant le business désorganisé, à des fins d’utilité publique. Il est regrettable de constater que beaucoup de citoyens ne trouveraient probablement pas le service commercial attendu en matière de disponibilité de qualité et  prix abordables des produits alimentaires commercialisés dans ces types de marché, dont les fruits et légumes et autres produits recherchés par la ménagère, selon certains. S’il faut considérer les choses, telles qu’elles sont, on s’aperçoit que ces réalisations reposent sur des actions financières immenses qui malheureusement n’auraient pas apporté l’effet escompté par et pour l’Etat. Pour ce qui est de ces désertions et abandons de ces locaux commerciaux par leurs propriétaires, pour certains, ils devraient faire l’objet d’enquête, dans le but de comprendre les motivations qui enveloppent ces lieux pourtant très utiles aux citoyens des quartiers reculés et ceux éloignés des marchés du centre-ville, dont la plupart se trouvent pratiquement loin des cités et des quartiers des villes. En d’autre terme, cela veut dire que même si le commerce en général a toujours occupé une place essentielle dans l’organisation des villes, pour l’Etat, il faut que les limites de leur étalement urbain soient respectés en les contraignant à s’organiser, en réalisant ces commerce de proximité qui bien sûr sont et seront  désormais essentiels pour répondre aux besoins des populations éloignées, ils pourront également servir les nouveaux enjeux des sociétés. Cela permettra aussi le développement des  villes dans toutes leurs extensions sans ces phénomènes informels qui sont un obstacle pour le cadre de vie du citoyen, démographie oblige. C’est pourquoi les pouvoirs publics et une grande majorité de citoyens estiment que ces marchés de proximité jouent un rôle fondamental, dans le nouvel ordre relatif à la structuration du tissu urbain, offrant ainsi une opportunité pour le  développement économique un peu partout aussi bien au niveau du centre-ville que dans les zones les plus reculées des chefs-lieux des wilayas, daïras, communes, avec la création d’emplois. Vu sous cet angle, ces espaces commerciaux  réglementés, dispatchés entre les zones précitées qui continuent à être boudés par certains, dont les acheteurs et les vendeurs, en dépit de tout l’argumentaire de leur bien fondé, pourraient au final être condamnés à une fermeture définitive ou peut-être transformés autrement, si des mesures urgentes ne sont pas prises immédiatement par les autorités concernées, et c’est le retour à la case départ.  Pour les pouvoirs publics, ces genres de  projets estimés à des  sommes énormes ont été réalisés, comme il a été mentionné plus haut,  pour éradiquer le chômage, et aussi rapprocher de plus en plus ces marchés des citoyens. Hélas, malgré toutes ces initiatives,  il a été constaté un peu partout sur place, qu’une majorité de ces marchands boudent ces locaux préférant commercer dans les dédales de la ville, où ils exerçaient avant leur délocalisation, qu’être intégrer dans un espace plus propre conçu spécialement pour eux. Dans ce contexte,  nombreux marchands interrogés sur ces désertions, expliquent leur refus d’activer dans ces espaces commerciaux, qui selon eux, manqueraient de commodités nécessaires et vitales. D’autres évoquent carrément l’éloignement des marchés des centres urbains entravant  l’activité commerciale" qui serait meilleure et plus rentable, contrairement à ces marchés de proximité d’après eux. Quant aux autorités concernées, de tels arguments et prétextes ne sauraient être d’une grande utilité et justifiés, vu que toutes ses carences évoquées peuvent être gérées.


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