Une dernière semaine pour convaincre



...

ALGER- La presse nationale paraissant dimanche a estimé  que la dernière semaine de la campagne électorale pour les législatives du  4 mai sera décisive pour l'ensemble des partis politiques en lice qui  devront abattre leurs dernières cartes, en multipliant meetings et  rencontres de proximité, pour tenter de convaincre les citoyens de donner  leurs voix à leurs candidats.

Sous le titre "Le plus dur reste à faire", le journal L'Expression indique  que "les partis entament le dernier virage avant le jour J", relevant  qu'"affaiblis par les quinze jours de meetings non-stop, les acteurs  politiques sont à bout de souffle, mais n'ont pas droit au répit" pour  rafler le maximum de voix.

"Un défi difficile à relever, devant le peu d'enthousiasme affiché par le  citoyen pour cet évènement politique, les craintes d'une abstention élevée  provoquent la panique chez la classe politique", note le quotidien.

Lui emboitant le pas, le journal Les débats estime que cette dernière  semaine est "décisive" et qu'à moins d'une semaine de la fin de la campagne  électorale "les chefs de partis continuent à sillonner le territoire  national et les candidats tentent, via des actions de proximité, de  convaincre les citoyens de l'utilité de se rendre aux urnes". 

"L' abstention hante toujours les formations politiques en lice, qui ne  trouvent toujours pas les bons arguments et les promesses en mesure de  mobiliser l'électorat. Une raison pour laquelle, ces derniers jours de  campagne sont décisifs", ajoute-t-il.

Le journal El Massa (arabophone) estime, quant à lui, que le compte à  rebours de la campagne électorale a commencé et qu'il ne reste qu'une  semaine pour les chefs de partis "pour tenter d'attirer et convaincre les  indécis".

"Les partis politiques auront une semaine pour abattre leurs dernières  cartes à travers la multiplication de meetings et rencontres de proximité  afin de persuader les citoyens à voter", estime encore El Massa.

Selon le quotidien arabophone Echourouk, la campagne électorale  s'essouffle après deux semaines de campagne qui n'a pas obtenu "les  résultats escomptés", ajoutant que tout devrait se jouer durant la dernière  semaine de la campagne  durant laquelle les partis politiques devront  réviser leurs stratégies de communication pour expliquer leurs programmes  et multiplier les meetings et rencontres avec les citoyens pour les  persuader de voter.

Pour le quotidien Reporters, les partis politiques et les candidats libres  entament ce dimanche "la dernière ligne droite" pour tenter encore de  convaincre les potentiels électeurs de voter pour leurs listes, soulignant  que "les pouvoirs publics mettront les bouchées doubles pour inciter les plus réticents à se rendre aux bureaux de vote et bouder les appels au  boycott et la tradition abstentionnistes".  

Dans ce sens, le journal Horizon rapporte la déclaration du ministre de  l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, pour qui  "voter est la meilleure voie pour préserver la sécurité et la stabilité".

El Moudjahid évoque, quant à lui, les chefs de partis qui rappellent aux  citoyens "les enjeux dÆune telle compétition démocratique pour la  stabilité, la sécurité le développement du pays, les exhortant à faire le  libre et bon choix du candidat le plus compétent et le plus intègre".

Le journal El Watan souligne, pour sa part, que "la campagne peine à  convaincre", alors qu'elle entame sa dernière semaine, ajoutant qu'"elle  éprouve des difficultés à mobiliser massivement et surtout à proposer des  programmes dans le respect des règles d'une confrontation démocratique".

El Khabar, quant à lui, évoque des rencontres et meetings animés par les  chefs de partis politiques qui ont investi le terrain pour porter le  message de leurs formations respectives, précisant que la majorité de ces  formations politiques a traité de la crise économique et financière dans le pays, proposant par la même des solutions permettant de sortir de cette  impasse.

Le quotidien El Fadjr (arabophone) relève  un changement de stratégie des  partis politiques qui ont préféré investir le terrain et les places  publiques au lieu des salles pour rencontrer les électeurs et les inciter à  adhérer à leurs programmes, et appellent également à la participation  massive aux urnes et au "refus de prêter oreille aux appels de boycott".


Lire la suite sur APS.