Campagne électorale

des partis axent sur la jeunesse, la citoyenneté et le soutien aux agriculteurs



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ALGER - Des chefs de partis ont axé leurs interventions dimanche, à l'entame de la dernière semaine de la campagne électorale des législatives du 4 mai, sur la jeunesse, en tant que force vive de la nation, les valeurs de citoyenneté et la nécessité d'un soutien constant aux agriculteurs notamment les éleveurs de cheptels du pays.

Le président du parti Tajamoue Amel Djazair (TAJ), Amar Ghoul, en meeting à Berrouaghia (wilaya de Médéa), a affirmé que "les élections doivent être l'occasion de redonner espoir aux jeunes et leur offrir une réelle perspective de changement" et "éviter qu'ils soient récupérés par ceux qui veulent nuire au pays".

Il a déclaré, dans ce cadre, que la jeunesse algérienne "attend des gestes et des actes concrets de la part de la classe politique pour reprendre espoir, d'être associée à la construction du pays, de décider, par elle-même, de son avenir et, surtout, d'être mieux représentée au sein des instances élues du pays".

Abondant dans le même sens, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a appelé, depuis Tiaret, à associer les jeunes compétents à la gestion du pays.

Il a déploré qu'actuellement "ce sont des cadres étrangers qui gèrent certains secteurs, alors que les compétences nationales émigrent à l'étranger".

Le président du Front El Moustakbal a estimé que les jeunes algériens "ont les capacités nécessaires pour édifier un pays fort et lui permettre de retrouver sa place dans le concert des nations".

En déplacement à Djelfa, wilaya connue pour être une région pastorale, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a exprimé l'engagement de son parti en faveur du maintien du  soutien aux éleveurs de cheptels durant toute l'année.

M. Ouyahia a considéré que les éleveurs ont été lésés, en début d'année, après l'arrêt du soutien qui leur était destiné, et devant reprendre seulement en mai prochain, s'interrogeant sur ce qui va advenir d'eux entre-temps.

"L'Etat se doit d'assurer un soutien suffisant aux éleveurs et à leur cheptel durant toute l'année", a-t-il plaidé, prévenant que si "le tort causé aux éleveurs persiste, c'est la faillite qui les attend".

M. Ouyahia, a, en outre, réitéré le soutien du RND au président de la République, après avoir assuré que son parti a son propre programme à travers lequel il veut insuffler une "dynamique supplémentaire" au développement national.

Lors d'un second meeting à M'sila, Ahmed Ouyahia a affirmé que si son parti obtenait la majorité à la prochaine Assemblée populaire nationale (APN), il œuvrerait à "extirper la criminalité" de la société, en renforçant et en durcissant l'arsenal juridique, notamment à l'endroit de certains crimes comme le rapt d'enfants et le trafic de drogue.

 

Une société où règnent les valeurs de citoyenneté

 

En campagne à Skikda, le premier secrétaire national du Front des Forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a affirmé que le projet politique de son parti a pour vocation de "défendre l'unité de l'Algérie indivisible".

Il a ajouté que le FFS "ne promet pas aux Algériens de régler tous leurs problèmes mais à oeuvrer dans un cadre étudié et organisé à reconstruire un pays où règnent les valeurs de citoyenneté".

"Le discours politique du FFS n'est ni électoraliste, ni de circonstance, mais fondé sur des idées et des projets" qu'il a défendus de tout temps, a-t-il soutenu.

Evoquant la question de la participation au scrutin, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a, quant à lui, observé à Médéa que l'abstention et le vote à bulletin blanc "n'apporteront aucune solution aux problèmes actuels du pays, mais risqueraient d'aggraver encore davantage la situation".

L'orateur a appelé les citoyens à être les artisans de leur destin en choisissant "les candidats compétents et intègres, ceux qui ne vont pas se détourner du peuple, une fois élus à l’Assemblée populaire nationale, et qui prennent l'engagement d'être son porte-voix et son relais à l'intérieur de l'hémicycle".

Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a, de son côté, estimé à Bordj Bou Arreridj que les prochaines législatives constituaient une occasion pour retirer la confiance aux "incompétents et les remplacer par d'autres plus enclins au changement en vue d'une meilleure situation".

Mohamed Saïd a dénoncé les pratiques des candidats de certains partis politiques qui ont recours à "l'argent sale" pour se faire élire, dans le but de "défendre leurs intérêts et se procurer une immunité leur évitant d'être comptables devant le peuple".

Par ailleurs, interrogé sur la couverture médiatique de la campagne électorale, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a indiqué dimanche n'avoir pas constaté de dépassements de la part des chaines de télévision publiques ou privées.

"En toute franchise, je n'ai pas remarqué ou vu de dépassements dans aucune des télévisions privées ou publiques", a-t-il indiqué à la presse.

M. Grine a relevé, cependant, que des journaux utilisaient la publicité au profit de certains partis dans la couverture des législatives, précisant qu'il avait demandé aux responsables des médias, qu'ils soient privés et publics de "ne pas recourir à la propagande politique".


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