Appels à saisir l'opportunité pour la consolidation de la stabilité du pays



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ALGER - Les partis en course pour les législatives poursuivaient, lundi au 16e jour de la campagne électorale, leurs appels en direction des citoyens d'aller en force aux urnes, le 4 mai prochain, et à "ne pas suivre les partisans du boycott", considérant que ces élections constituent "une occasion importante" pour la consolidation de l'édifice  institutionnel de l'Etat et la stabilité du pays.

A cet égard, le parti du Front de libération nationale (FLN) a appelé, par la voix de son secrétaire général Djamel Ould Abbes, depuis Aïn Temouchent, les citoyens à aller en force aux urnes le 4 mai prochain.

Il a souligné, à ce propos, que dans son programme, le parti veillera à la protection des couches vulnérables de la société, ainsi que la préservation de l'unité du peuple et de la nation, et la stabilité du pays, plaidant en faveur de la promotion du rôle de la jeunesse pour assurer la relève.

Lors de son meeting animé la veille à Ouargla, M. Ould Abbes avait appelé les jeunes à "consolider l'édifice institutionnel de l'Etat algérien et la pratique démocratique".

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a mis en évidence, lors d'un meeting à Boumerdès, l'importance d'un vote massif et la nécessité de sensibiliser les citoyens d'aller en force le jour du scrutin et de voter en faveur d'une Assemblée "forte et crédible" qui veillera à la protection des intérêts et des droits du peuple.

M. Touati a prévenu, à cet effet, contre les conséquences d'un éventuel boycott qui portera, a-t-il dit, "un grand préjudice au peuple et conduira le pays vers une nouvelle période de transition".

Dans le même sillage, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, qui animait un meeting à Biskra, a mis en garde contre ceux qui appellent au boycott et prévenu contre les risques d'abstention, estimant que "rester à la maison le jour du scrutin, ne constitue aucunement une solution pour les Algériens".

Il a lancé, à cet égard, un appel aux citoyens à "ne pas laisser passer" l'opportunité de la prochaine élection, en allant massivement aux urnes, estimant que "celui qui ne votera pas le 4 mai, pourrait le regretter le lendemain".

Il a expliqué que le slogan de son parti (pour une démocratie apaisée) s'inscrit dans le but de la préservation de la paix et de la stabilité et, par conséquence, le développement du pays.

Pour le Front de l'Algérie nouvelle (FAN), l'Algérie est un pays stable, et si le peuple est en quête de changement, des "solutions sont garanties par la Constitution".

Lors d'un meeting à Batna, le président de ce parti, Djamel Benabdeslem, a soutenu sur le même registre, que "le changement doit se faire sans désordre, ni destruction ciblant la sécurité du pays", considérant que "le choix de la réforme politique, économique et sociale doit se faire à travers le dispositif électoral pour garantir la dignité, la justice et la liberté aux citoyens, en sus de la prospérité et du développement du pays".

Il a invité, par la même occasion, les citoyens à "participer en force" au scrutin, en rappelant que ce rendez-vous électoral constitue "une étape décisive attendue par le peuple ainsi que par la classe politique", car elle sera un "message clair en direction de l'extérieur", a-t-il dit, à savoir que "l'Algérie est stable et son peuple refuse le désordre".

Dans le même contexte, depuis Oum El Bouaghi, le Mouvement El-Islah a exhorté les électeurs à "une participation forte, consciente et efficace" au prochain scrutin.

A ce propos, le président du Mouvement, Filali Ghouni, a estimé qu'une forte participation au vote devra permettre l'élection d'une institution parlementaire "forte et représentative de toutes les tendances politiques", et qui aura la capacité de "concrétiser la stabilité et la paix dans le pays".

"Une participation intense consolidera le projet civilisationnel algérien et le message des chouhada de bâtir un Etat démocratique dans le cadre des préceptes de l'islam", a-t-il ajouté.

Pour sa part, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderzak Makri, a affirmé depuis Aïn Defla que les prochaines élections constituent une occasion pour "cultiver l'espoir et renforcer l'unité du pays", en rappelant que sa formation politique combattait "le défaitisme et le fait accompli".

M. Makri a, également, mis l'accent sur la nécessité d'éloigner le débat politique de toute forme d'invectives ou de calomnies, soulignant la nécessité de moraliser l'acte politique.

Appelant les citoyens à se rendre massivement aux urnes le 4 mai prochain, le représentant de l'Union pour Nahda-Adala-Bina, Abdellah Djaballah, a appelé à Jijel à mettre l'intérêt général du pays "au-dessus de toute considération" en défendant ses constantes "sans prêter l'oreille à ceux qui ont des doutes".

Il a soutenu que la "véritable réforme" devait reposer sur "une législation s'appuyant sur la référence nationale de la nation algérienne au service de l'intérêt général à même de mettre l'Algérie sur la bonne voie".

"Nous nous efforçons d'opérer le changement en avançant derrière la catégorie porteuse d'espoir, en optant pour la paix pour concrétiser les demandes des couches vulnérables", a-t-il martelé.


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