L'Algérie veut une "réforme profonde" de la Ligue des Etats arabes (Messahel)



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ALGER-û Une réforme profonde de la Ligue des Etats  arabes constitue l'une des "priorités de l’Algérie durant sa présidence  tournante du Conseil au niveau ministériel", a souligné lundi le ministre  des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats  arabes, Abdelkader Messahel.

L’Algérie qui préside le Conseil de la Ligue des Etats Arabes au niveau  ministériel jusqu’à septembre 2017 s’est fixée des priorités parmi elles,  "une réforme profonde de la Ligue arabe", a dit le ministre Messahel, qui a  été l'invité de l'émission Question d'actu de la chaine Canal Algérie de la  télévision nationale.

Constatant que la majorité des grands conflits sont dans l’espace arabe  (Syrie, Yémen, Irak), M. Messahel a estimé que "la Ligue arabe est  incapable de gérer la situation dans ces pays ou de prendre des décisions  car elle n’a pas fait sa mue".

"Il n’y a pas cette capacité chez la Ligue arabe d’être un acteur  important, parce qu’elle n’a pas fait sa mue", a-t-il regretté. Prenant pour exemple l’évolution de l’Union africaine (UA) depuis sa  création et les objectifs réalisés pour le développement du continent, le  ministre, qui s’est félicité du "grand progrès et des réformes menées", a  souhaité que "la Ligue arabe fasse de même".

"Quand on compare la Ligue arabe à l’UA on voit bien que cette dernière a  fait sa mue (...) et aujourd’hui l’UA a de nouveaux objectifs jusqu’à  2023", a-t-il fait constater.

Il a également ajouté que "depuis la création de l’UA les questions de  gouvernance sont discutées, qu’il n’y a pratiquement plus de coups d’Etat,  et que celle-ci veille sur la démocratie".

Dans ce contexte, M. Messahel a appelé la Ligue arabe à faire sa mue pour  "essayer d’être réellement un acteur capable d’apporter des solutions et  des réponses aux problèmes qui se posent aux populations et aux nations  arabes".

En réponse à une question relative aux "interférences" dont la Ligue arabe  pourrait être victime, M. Messahel a estimé que "le problème ne se pose pas  en termes d’interférences mais de choix et de capacité à se prendre en  charge et être indépendant dans sa prise de décisions".

L’Afrique a décidé de se prendre en main, de prendre ses propres décisions  s’approprier ses solutions (...) c’est une question de choix", a conclu le  ministre.


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