Le BTPH

rien ne va plus



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Le recul des investissements sur fonds publics en plus des impayés des projets réalisés ont drastiquement affecté les trésoreries des entreprises du secteur des BTPH. Le risque de faillite plane et les entreprises cherchent déjà des issues de sorties clémentes.    Selon les représentants de certaines entreprises qui ont pris part à la 21eme édition du salon international du bâtiment Batimatec qui se déroule à la Safex, la baisse voir, l’annulation des projets dans le secteur du bâtiment et travaux publics a affecté directement leurs activités. De ce fait, les industriels et entrepreneurs redoublent d’ingéniosité pour éviter la banqueroute. Certains que nous avons rencontrés ce matin envisagent l’exportation et la recherche de marchés à l’étranger.   Selon le responsable commercial de la Briqueterie IAGM, Mohamed Izerkhef, l’avenir du marché est compromis au su du recul que connaît l’activité du bâtiment.  Malgré le fait que son entreprise ne soit pas encore affectée par cette situation, il nous a précisé qu’une stratégie est préparée par l’entreprise afin de se préparer aux aléas du futur incertain. «  Nous avons entamé récemment des négociations avec  des partenaires africains et comptons obtenir des marchés dans un futur  proche » a signalé Izekhref.  Il est impératif, selon le même responsable, voir, «  primordial que les producteurs locaux se mettent à l’innovation et l’amélioration de la qualité de leurs produits s’ils veulent se lancer dans l’exportation ». En effet, le produit national dans le secteur du bâtiment, manque encore de savoir faire et il est loin de concurrencer le produit étranger. Même, pour le consommateur  national il est difficile de bénéficier de sa confiance. La raison se trouve dans l’obligation, des pouvoirs publics de consommer le produit national dans la construction afin de réduire des importations. Parceque outre, la qualité il y’a aussi la non disponibilité de certains produits nécessaires dans la construction. C’est ce qui nous a expliqué Monsieur Brahmi, gérant d’une société industrielle de boulonnerie de l’Est Algérien (SIBEA) qui se plaint de la pénurie de certains intrants ce qui impacte les capacités de production de son entreprise. En effet, depuis l’interdiction d’importation de  l’acier, il n’existe qu’une seule unité de production à Oran qui fournit pour les industriels la matière première. Cette unité de production serait « incapable de repondre à elle seule à la forte demande du marché ». Conséquence, « nous produisons 20% de nos capacités » a indiqué le gérant de Sibea.  Pour le segment des engins, le constructeur Hyndai Heavy industrie a vu ses activités baisser de 50%. Selon sa directrice commerciale, Yousra Boucherba, la société fait face à une vraie situation de crise. « Nos ventes ont reculé d’une manière significative en 2016 et la même tendance est enregistrée pour cette année aussi »  nous a-t-elle révélé. Afin de sauver la mise Hyndai Heavy industrie a dû accompagner ses clients chez les banques pour garantir des crédits de leasing. Car selon, Mme Boucherba, «beaucoup d’entrepreneurs ont des bilans négatifs suite au retards  de paiements de leurs projets ». Le constructeur sud coréen a décidé « d’accompagner ses client pour convaincre les banques de  leurs accorder des crédits ». Toutefois, et malgré cette situation, la participation étrangères et nationale a Batimatec 2017 a été très forte comptabilisant 1200 participants dont 5570 étrangers venus à la recherche d’opportunités.   


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