RISQUE D'ESCALADE APRES LA MORT D'UN MANIFESTANT

La Tunisie bascule



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La Tunisie, le pays rescapé du Printemps arabe, s’embrasse à nouveau après la mort d'un manifestant à Tataouine. La colère monte en Tunisie et la contestation contre le chômage et l'exclusion sociale gagne du terrain Hier, un jeune manifestant a été écrasé par un véhicule de la gendarmerie et une cinquantaine de personnes ont également été hospitalisées pour asphyxie au gaz lacrymogène ou fractures. La tension est montée à Tataouine, et une crainte d'escalade dans cette région agitée depuis plusieurs semaines par des protestations sociales. Le Sud tunisien est le théâtre de violents affrontements. La contagion menace sur fond d’or noir et de régionalisme. En une matinée, la situation dans le Sud tunisien a basculé de la contestation à la rébellion. Depuis plusieurs semaines, les habitants de cette région manifestent pacifiquement autour des sites pétroliers. Ils exigent « une part de pétrole ». Ce qui signifie : des emplois, des infrastructures, un projet de développement pour un gouvernorat marginalisé depuis des décennies. La garde nationale a tenté hier de canaliser les manifestants en lançant du gaz lacrymogène. L'hôpital de Tatatouine a été submergé de blessés et a lancé un appel à l'aide afin que les établissements les plus proches lui fournissent des ambulances et de l'oxygène.
Les manifestants en ont tenté hier matin d'envahir le siège du gouvernorat de la ville. Une première salve de lacrymogène les a éloignés. Une autre manifestation en soutien à Tataouine s’est déroulée dans l’après-midi d’hier, et les manifestants avaient bloqué certaines activités liées aux hydrocarbures dans le Sud. Beaucoup d’observateurs, craignent que la flambée de violence à laquelle la région de Tataouine est confrontée puisse se transformer en un mouvement plus vaste ?
Dans la matinée de ce lundi, un citoyen a été tué à El-Kamour par un 4x4 de la gendarmerie qui faisait marche arrière. Ce décès est survenu lors d'une manifestation devant le complexe pétrolier et gazier, où les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser les protestataires qui tentaient d'y pénétrer. En revanche,  le siège de la gendarmerie à Tataouine avait été incendié, des véhicules des forces de l'ordre brûlés et la fourrière dévalisée par les manifestants.

 


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