COA

Mustapha Berraf lance un défi à Ould Ali El Hadi



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Réélu ce samedi pour un deuxième mandat, le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, a répondu sèchement à ses adversaires, parmi lesquels figure le ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali. “J’ai décidé de mener la bataille en dépit des manœuvres entreprises par des personnes qui ne voulaient pas de moi au COA. Je leur dis : ‘Ceux qui ne voulaient pas de moi doivent montrer ce qu’ils ont apporté au sport algérien’. J’ai été l’architecte qui a ramené quelque chose à l’instance olympique à l’image du musée, alors que cela relève des prérogatives des pouvoirs publics“, a soutenu M. Berraf, en lançant un défi à “ceux qui ne voulaient pas de lui”  la tête du COA.

“Je défie quiconque de présenter des preuves”

“Ceux qui voulaient mon départ auraient dû penser aux moments difficiles que j’ai passés pour obtenir l’organisation des jeux méditerranéens 2021 d’Oran. Celui qui veut me menacer, doit le faire devant la justice algérienne et je défie quiconque de présenter des preuves. La seule autorité qui peut se prévaloir de juger les gens, c’est la justice“, a affirmé Berraf lors d’un point de presse tenu peu après sa réélection, rapporte l’APS. Il fait sans doute allusion à El Hadi Ould Ali, qui a demandé, à maintes reprises à Berraf, des comptes sur la gestion du COA.

Berraf a été réélu samedi pour un deuxième mandat de suite à la tête de l’instance avec 80 voix contre 45 au profit de son concurrent Abdelhakim Dib, président de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) et 11 bulletins nuls.

Le troisième candidat, Sid Ali Lebib s’est retiré de la course avant le début des travaux de l’assemblée générale élective qui se sont déroulés dans une ambiance électrique, dénonçant ce qu’il a qualifié ”d’interférences de l’administration centrale des sports“.

“Je remercie tous ceux qui ont voté pour moi lors de ces élections ainsi que l’ensemble des acteurs du mouvement sportif national à travers le pays. Nous sommes au début du mois sacré de ramadan, je pardonne à ceux qui ont eu recours à un manque d’éthique et de déontologie et qui ont essayé d’utiliser la violence pour occuper le COA de force, cela ne peut pas exister. Il y a des lois dans ce pays qui sont au-dessus de tout le monde“, a-t-il ajouté.

“J’ai subi de grosses pressions”

Et d’enchaîner : “J’ai décidé de briguer un nouveau mandat en dépit de mon état de santé. Certaines personnes malintentionnées n’ont pas hésité à toucher à ma dignité, j’ai subi de grosses pressions mais j’ai fini par relever le défi. Nous sommes dans un pays de loi et de justice, je ne suis pas du genre à faire marche-arrière“.

Interrogé sur la relation tendue entre le COA et le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mustapha Berraf n’a pas voulu trop s’étaler sur le sujet.

“Je n’ai aucun commentaire à faire sur ce qu’avait déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports. De mon côté, j’estime que la gestion du COA se fait d’une manière normale et en toute transparence. Celui qui fait des réserves n’a qu’à nous appeler pour nous mettre autour d’une table et discuter au lieu de parler par voie de presse interposée. Lors de mon prochain mandat, une harmonie avec les pouvoirs publics doit être instaurée pour le bien du sport national. Je souhaite vivement que les choses s’arrangent avec le MJS“, a-t-il conclu.

De son côté, le candidat vaincu Dib Abdelhakim a regretté les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’assemblée élective.

“Les conditions idéales pour le déroulement de ces élections n’ont pas été réunies. Je ne comprends pas le fait que les fédérations d’escrime et de boxe dont la gestion est en suspens ont pu voter. Ces élections se sont déroulées dans un climat malsain“, a dit Dib, affirmant son intention de déposer un recours à qui de droit.

Démission de six membres du Bureau exécutif

Aussitôt l’élection terminée, six membres du Bureau exécutif du COA, ont démissionné  pour protester contre les “conditions dans lesquelles s’est déroulé le scrutin“, a-t-on appris des concernés.

Il s’agit des présidents des Fédérations d’haltérophilie, Larbi  Abdellaoui, de natation, Mohamed-Hakim Boughadou, de tennis de table,  Chérif Derkaoui, de cyclisme, Mabrouk Kerboua, de basket-ball, Ali Slimani  et de badminton Messaoud Zoubiri.

Dans un communiqué publié via l’APS et signé par les six démissionnaires,  les concernés disent “ne pas se reconnaître ni dans la démarche, ni dans la composante de ce bureau” qu’ils considèrent “non-représentatif du mouvement olympique algérien“.

“Par conséquent, nous vous prions de bien vouloir enregistrer notre désapprobation ainsi que notre démission“, écrivent-ils dans leur lettre adressée au président de la Commission de recours, Mustapha Larfaoui, qui a remplacé Mustapha Berraf.

Contacté par l’APS, le président de la Fédération algérienne de badminton,  Messaoud Zoubiri, assure que cette démission est “irrévocable” et qu’elle n’avait rien à voir avec la relation tendue entre le COA et le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS).

“Nous avons jeté l’éponge pour protester contre les conditions dans  lesquelles s’est déroulée l’assemblée générale qui n’a pas respecté les  étapes nécessaires, notamment en ce qui concerne la méthode de dépouillement. Certaines parties vont même déposer un recours devant le Tribunal arbitral sportif algérien“,  a-t-il expliqué.


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