Le visa du Président pour le plan Tebboune



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Lors de ce premier Conseil des ministres que présidera le chef de l'Etat, le premier de l'ère Tebboune, le Premier ministre présentera le programme du gouvernement, qui sera articulé autour des priorités et urgences annoncées par Abdelmadjid Tebboune lors de la passation des pouvoirs avec son prédécesseur Abdelmalek Sellal.

Il s'agira de la poursuite de la politique du logement, de la lutte contre le chômage, de la préservation du pouvoir d'achat et surtout de la diversification de l'économie nationale, avec une place de plus en plus prégnante du secteur privé dans l'économe nationale.
Annoncé pour le 18 juin, le programme du gouvernement Tebboune sera finalement présenté aux députés le 23 juin.

Hier, le quotidien El Moudjahid évoquait un éventuel report de trois jours de cette rencontre entre Tebboune et les nouveaux députés. « Nous sommes dans l'attente de la convocation de ce Conseil des ministres », ont indiqué des sources au premier ministère au quotidien gouvernemental.

« Le Plan d'action du nouveau gouvernement devra nécessairement être examiné en Conseil des ministres qui décidera de son approbation », note encore El Moudjahid. Une fois validé par le Conseil des ministres, avec d'éventuelles corrections, le gouvernement doit en effet transmettre sa copie aux députés pour leur permettre de l'étudier dans des délais raisonnables.

Les députés devraient être destinataires du programme en début de semaine, en prévision du débat en plénière qui devrait commencer juste après la présentation du programme. Mais avant, le SG du RND, et directeur du cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia, qui a fait une sortie médiatique remarquée la semaine dernière, a donné quelques indications fort intéressantes.

Cette sortie publique un mois après les élections législatives s'apparentait à une mission d'explication mais aussi pour préparer l'opinion publique à de nouvelles mesures d'austérité.
Ouyahia plaide pour « un débat national économique et social » afin de bâtir un consensus dépassant une alliance ou un front de deux ou trois partis politiques.

« Il y a des formations politiques avec lesquelles il est définitivement clair que nous ne pourrons jamais contracter une espèce de coalition ou d'alliance, mais il n'en demeure pas moins que ce sont des Algériens comme nous », a-t-il expliqué, relevant que le débat préconisé par le RND servira « à parler du sort du peuple algérien ».

Ouyahia a rappelé qu'un débat a été ouvert à deux reprises, lors de la révision constitutionnelle de 1996 et des consultations confiées au Conseil national économique et social (CNES) que présidait le regretté Mohamed-Seghir Babes, précisant qu'il n'y a pas eu auparavant de débat économique et social à l'exception de celui qui a été confié à des experts.

Le SG du RND a précisé que ce débat auquel il appelle « permettra de réunir les forces politiques et sociales afin de s'éclairer et sortir avec des points communs et rassembleurs ».
En clair, le gouvernement Tebboune devra, dans les jours à venir, organiser un débat national sur la situation économique du pays avec l'ensemble de la classe politique, la société civile, le syndicat, les experts et tous les acteurs économiques.

La tripartie, que privilégiait l'Etat jusque-là, a montré ses limites et surtout ses faiblesses. Le dernier Conseil des ministres a eu lieu 28 décembre 2016.


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