Baisse dérisoire de la facture des importations



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Dans un bilan sur le commerce extérieur pour les cinq premiers mois de l’année 2017, révélé par le CNIS, il est noté un recul du déficit commercial s’affichant à 3,97 milliards de dollars contre 8,71 milliards en 2016. Les mesures de limitation des importations engagées depuis le début de l’année n’ont pas eu l’effet escompté en termes de baisse de la facture induite par les opérations d’importations. Malgré le système des licences d’importation et des contingentements des produits étrangers, la facture enregistrée pour les cinq premiers mois de l’année en cours est de 19,67 milliards de dollars contre 19,86 milliards pour la même période en 2016, soit une baisse minime de 0,98%. Les exportations ont par contre connu une hausse de 41% en passant de 11,15 milliards de dollars pour les cinq premiers mois de l’année 2016 à 15,7 milliards en 2017. Dans un bilan sur le commerce extérieur pour les cinq premiers mois de l’année 2017, révélé hier à l’APS par le Centre national de l’information et des statistiques des Douanes (CNIS), est noté un recul du déficit commercial s’affichant à 3,97 milliards de dollars contre 8,71 milliards en 2016. Une baisse de 54,4% correspondant à 4,74 milliards de dollars. Assurant la couverture des importations à hauteur de 80%, les exportations soutenues par les hydrocarbures se sont encore une fois adossées sur le redressement des cours pétroliers durant cette période. Ces exportations ont représenté 94,63% du total des exportations en atteignant 14,86 milliards de dollars soit 43% de mieux qu’en 2016. L’incidence sur les importations a été minime, puisque nous continuons à importer avec le même niveau de dépenses. La facture des importations des produits alimentaires a même connu une hausse de 13% en passant de 3,36 milliards de dollars en 2016 à 3,8 milliards en 2017. De même pour les biens de consommation non alimentaires qui sont passés de 3,37 milliards de dollars à 3,41 milliards. La petite baisse des importations a concerné les biens destinés à l’outil de production et les biens d’équipement. Les importations des biens destinés à l’outil de production se sont établis à 5,77 milliards de dollars cette année contre 6,37 milliards durant la même période en 2016. Pour ce qui est des biens d’équipement, la facture enregistrée est de 6,68 milliards de dollars contre 6,76 milliards l’année dernière. L’Algérie a par ailleurs enregistré une hausse de 2,52% des règlements par cash, en payant par ce procédé 60,34% des importations, soit un montant de 11,87 milliards de dollars sur un total de 19,67 milliards. 7,11 milliards de dollars de l’ardoise des importations ont par ailleurs été financés par des lignes de crédit, soit 36,14% du montant global, alors que les comptes en devises propres se sont chargés de régler une facture de 6 millions de dollars cette année contre 3 millions durant la même période en 2016 (hausse de 100%). Le reste de la facture globale des importations, soit 685 millions de dollars, a été payé à travers d’autres moyens de financement, note le bilan du CNIS. Au chapitre des exportations, le même bilan indique que les exportations hors hydrocarbures ne représentant que 5,4% du total exporté ont enregistré une petite amélioration en augmentant de 11%, c’est-à-dire de 843 millions de dollars. Elles ont concerné les demi-produits avec 620 millions de dollars (contre 585 millions), les biens alimentaires avec 161 millions de dollars (contre 116 millions), les produits bruts avec 30 millions de dollars (contre 31 millions), les bien d’équipements industriels avec 25 millions de dollars (contre 21 millions), et les biens de consommation non alimentaires avec 7 millions. Dans le classement des partenaires commerciaux de l’Algérie, l’Italie demeure le premier client en recevant 2,6 milliards de dollars d’exportations algériennes soit 16,6%, suivie par l’Espagne avec 1,85 milliards, la France avec 1,83 milliards, les Etats-Unis avec 1,49 milliards et les Pays-Bas avec 1,01 milliard de dollars. Par ailleurs, et dans le classement des fournisseurs de l’Algérie, la Chine préserve sa première place avec 3,92 milliards de dollars d’importations algériennes, soit 20% du total importé, suivie par la France avec 1,67 milliard, puis l’Italie avec 1,38 milliard, l’Allemagne avec 1,34 milliards et enfin l’Espagne avec 1,23 milliards de dollars.


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