Pétrole

Les cours au plus bas depuis sept mois



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Les prix du pétrole ont ouvert en nette baisse hier, toujours plombés par une offre abondante, encore renforcée par le regain de la production libyenne. Vers 13h20 GMT, les cours du brent de mer du Nord livrable en août perdait encore 2% à 46 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 2,1% à 43,5 dollars. Les analystes matières premières de Commerzbank évoquent pour le brent, les prix les plus bas depuis fin novembre dernier. «La production d’or noir de la Libye continue d’augmenter», soulignent les spécialistes. Globalement, le marché pétrolier souffre en effet d’un excès d’offre, matérialisé par des stocks mondiaux restant élevés, une situation aggravée par une production libyenne pour laquelle tous les voyants semblent successivement passer au vert. Les experts de Commerzbank se faisaient ainsi l’écho d’informations de presse indiquant qu’«un conflit avec la compagnie allemande Wintershall a été résolu», ce qui devrait faire augmenter la production de 50 000 barils supplémentaires. Tout comme le Nigeria, la Libye a été exemptée de quotas de production, bien qu’elle fasse partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui est engagée avec d’autres producteurs, dont la Russie, dans une réduction de l’offre. Dans l’immédiat, «l’excès d’offre est particulièrement marqué dans l’Atlantique où il y a de nouveau de nombreux cargos chargés de pétrole nigérian cherchant à trouver preneur», rapportent des observateurs. En parallèle, les extractions américaines, notamment de pétrole de schiste, sont sur la pente ascendante depuis l’automne, mettant un peu plus à mal les efforts du cartel pétrolier et de ses partenaires, qui ont prévu de limiter leur production jusqu’en mars 2018. Face à la forte chute des cours constatée depuis la fin du mois de mai, ces pays ne semblent toutefois pas décidés à abaisser encore leur production. «Il n’y a aucune proposition pour se réunir d’urgence et entreprendre quoi que ce soit. Nous agissons conformément aux décisions qui ont été prises», a indiqué hier le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, cité par l’agence Ria-Novosti. Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé que la croissance de la production pétrolière des pays non OPEP, Etats-Unis en tête, devrait dépasser la hausse de la demande mondiale en 2018, risquant de miner les efforts de limitation de l’offre engagés par l’OPEP et ses partenaires pour soutenir les cours. «Sur la base de nos prévisions actuelles pour 2017 et 2018, en intégrant le scénario que les pays de l’OPEP continueront de respecter leur accord de production, les stocks pourraient ne pas retomber au niveau désiré avant d’arriver presque au terme de l’accord en mars 2018», a prévenu l’agence énergétique. Dans le détail, l’Opep a produit, 32,08 mbj le mois dernier, une hausse de 290 000 bj imputable essentiellement à la Libye et au Nigeria, exemptés de quotas de production. En dehors de l’Organisation, la production a crû de 295 000 bj à 57,8 mbj.  


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